En pleine controverse autour de la tutelle de la chanteuse, son manager Larry Rudolph annonce sa démission. Il assure ne pas avoir eu de contacts avec Britney Spears depuis des années.
Larry Rudolph, manager historique de Britney Spears, quitte ses fonctions. Celui qui gère la carrière de la star depuis 25 ans a adressé une lettre aux co-gérants de sa tutelle, Jamie Spears (le père de la chanteuse) et la tutrice professionnelle Jodi Montgomery. Il assure également que la chanteuse souhaite prendre une « retraite officielle ». Cette annonce intervient en pleine controverse autour de cet accord juridique mis en place il y a 13 ans, dont Britney Spears souhaite se défaire.
« Cela fait plus de deux an et demi que Britney et moi n’avons pas discuté », écrit-il dans sa lettre, publiée par Deadline. « À l’époque, elle m’a dit vouloir prendre une pause pour une période indéterminée. Plus tôt dans la journée, j’ai appris que Britney avait fait part de son intention de prendre officiellement sa retraite. »
« Je n’ai jamais pris part à la tutelle »
« Comme vous le savez, je n’ai jamais pris part à la tutelle et son application, alors je ne suis pas familier des détails », poursuit-il. « J’ai été engagé à la demande de Britney pour gérer sa carrière et l’assister. Et en tant que manager, je pense qu’il est dans l’intérêt de Britney que je démissionne de son équipe puisque mes services professionnels ne sont plus nécessaires. »
Et de conclure: « Je serai à jamais incroyablement fier de ce que nous avons accompli au cours de nos 25 années ensemble. Je souhaite à Britney toute la santé et le bonheur du monde, et je serai là pour elle si elle a de nouveau besoin de moi, comme je l’ai toujours été. »
Conflit juridique et familial
Britney Spears a été placée sous tutelle en 2008, après une descente aux enfers très médiatisée à l’époque. Les conditions en sont très strictes et stipulent que les décisions concernant la chanteuse sont prises notamment par son père, Jamie Spears, avec lequel elle entretient de longue date des relations difficiles.
Depuis des années, les fans de la chanteuse demande « sa « libération », réunis sous le mot d’ordre #FreeBritney. Le 23 juin dernier, la chanteuse s’est exprimée pour la première fois sur ce régime face à un tribunal de Los Angeles, confirmant toutes les craintes de ses admirateurs. Se disant « déprimée » et « traumatisée », la chanteuse a imploré la justice de lui rendre son autonomie. L’interprète de Circus a qualifié cette tutelle d' »abusive », assurant qu’elle lui empêchait même « de (se) marier ou d’avoir un bébé ».
Il s’agit de la deuxième démission depuis que Britney Spears a dénoncé les mesures restrictives dont elle fait l’objet. Le Bessemer Trust, société de gestion de patrimoine qui devait gérer avec le père de la chanteuse la tutelle judiciaire, a demandé à s’en retirer. La justice ayant rejeté la demande de Britney Spears d’écarter son père et de le remplacer par cette société, le Bessemer Trust a préféré se retirer pour « respecter ce que ouhaite » Britney Spears.
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