Brisbane : Rafael Nadal de retour pour une dernière danse, à quel point peut-on croire au miracle ?

TENNIS L’Espagnol, après quasiment une année entière sans jouer, effectue son retour à la compétition ce dimanche à Brisbane, dans l’espoir de s’offrir une dernière belle saison sur le circuit

L’Espagnol (37 ans) a prévenu, il ne sait pas dans quel état physique il sera ni s’il pourra retrouver son niveau de tennis, mais en tout cas il s’est donné les moyens de réussir son dernier tour de piste.

Tout le monde en réalité au printemps, pour la saison de terre battue et des adieux en bonne et due forme au tournoi de Roland-Garros, qui l’aura fait roi.

L’année 2024 n’a même pas encore commencé qu’elle nous offre déjà un cadeau auquel on n’osait plus croire.

Même l’annonce du principal intéressé, il y a un mois, n’avait pas totalement réussi à nous convaincre. A cet âge-là, avec de tels antécédents, on n’est jamais sûr de rien. Mais non, ce n’était pas qu’une illusion, Rafael Nadal est bien présent à Brisbane ce dimanche, pour son grand retour à la compétition à 37 ans après quasiment une année entière hors circuit.

On avait quitté l’Espagnol la tête basse et la démarche brinquebalante, le 18 janvier dernier, rincé en trois sets par l’Américain Mackenzie McDonald au deuxième tour de l’Open d’Australie.

Ce n’était plus le pied le problème, ni le genou ou l’épaule, mais la hanche, meurtrie par une inflammation au niveau du tendon du psoas-iliaque. Une première opération, puis une seconde en juin, laissaient planer le doute. L’image de Rafa sur son lit d’hôpital à une date où on avait l’habitude de le voir en train de souffler ses bougies tel un monarque à Roland-Garros avait presque résigné tout le monde.

Incertitude
Oui mais voilà, l’homme aux 22 titres du Grand Chelem ne voulait pas quitter le grand monde comme ça, sur une civière. Et puis il a encore envie de jouer, tout simplement. Même si ce sera compliqué d’atteindre à nouveau les sommets auxquels il a si souvent goûté, il en a bien conscience. « Je ne gagnerai pas plus de tournois du Grand Chelem que Novak [Djokovic], mais j’aurai la chance de m’amuser à nouveau », disait-il ainsi mi-novembre, alors que son retour commençait à se préciser.

On ne l’imaginait pas, de toute façon, amasser encore deux ou trois tournois majeurs pour se relancer dans la course au GOAT.

Pour tout dire, une montée en puissance progressive jusqu’à un parcours épique à Roland-Garros à la fin du printemps suffirait amplement à notre bonheur – et à celui de beaucoup certainement –, histoire de clore comme il se doit une odyssée unique Porte d’Auteuil, commencée en 2005.

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