D’après le journal Libération, la justice française soupçonnerait la hiérarchie du Paris Saint-Germain et son ancien directeur de la communication d’avoir réclamé des faveurs fiscales pour finaliser le transfert de Neymar, à Paris, en 2017. Celui-ci avait été acheté 222 millions d’euros par le PSG au FC Barcelone.
L’enquête sur le travail opéré par la « cellule parallèle » du Paris Saint-Germain s’élargit. Selon Libération , qui a consulté un rapport de neuf pages de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), remis à des juges d’instruction parisiens le 21 novembre, la justice française se pencherait sur le paiement de la clause libératoire dans le transfert de Neymar à l’été 2017. Celui-ci était passé du FC Barcelone au PSG pour 222 millions d’euros.
Darmanin cité dans l’enquête
Les enquêteurs soupçonneraient l’ancien directeur de la communication, Jean-Martial Ribes – déjà mis en examen notamment pour corruption et trafic d’influence actifs –, d’avoir fait pression sur le gouvernement pour obtenir des faveurs fiscales sur la clause libératoire du joueur de 222 millions d’euros. L’objectif étant que cette dernière ne soit pas assujettie aux cotisations de la Sécurité sociale et à l’impôt sur le revenu afin que le montant à payer ne gonfle pas pour le club parisien.
Les enquêteurs se seraient basés sur des centaines de messages provenant du téléphone de Jean-Martial Ribes.
Celui-ci aurait échangé directement avec Hugues Renson, ancien député macroniste et vice-président de l’Assemblée nationale. L’homme politique aurait été en contact direct avec Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics de l’époque cité dans l’enquête, pour réunir les conditions demandées par les dirigeants parisiens.
L’enquête, qui ne fait que débuter, doit déterminer le rôle de Jean-Martial Ribes, de la hiérarchie du PSG et de Gérald Darmanin, aujourd’hui ministre de l’Intérieur. Elle doit également déterminer si les finances publiques ont été affectées.
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