L’ancien ministre gambien de l’Intérieur sous le président Yahya Jammeh , est poursuivi pour crimes contre l’humanité liés à des actes de torture, enlèvement, violence sexuelle et exécution extrajudiciaire entre 2000 et 2016.
Ousman Sonko avait été arrêté à Berne, en Suisse, le 26 janvier 2017, au lendemain de la plainte déposée au pénal contre lui par TRIAL International, une ONG suisse.
Il sera jugé car le droit suisse reconnaît la compétence universelle pour certains crimes internationaux graves, quel que soit l’endroit où ils ont été commis, la nationalité des suspects ou celle des victimes.
Depuis la chute de Yahya Jammeh, la Gambie n’a vu aboutir que deux affaires judiciaires pour des crimes commis sous sa présidence.
En 2021, le rapport final de la Commission Vérité, réconciliation et réparations a conclu que l’ancien président et 69 de ses collaborateurs avaient commis des crimes contre l’humanité et appelé à les juger.
Le gouvernement gambien a accepté les recommandations de la CVRR en vue de l’établissement des responsabilités, mais sans aucun plan d’action.
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