Alors que les blocages de sites pétroliers se sont poursuives durant l’année écoulée en Libye, les recettes des exportations de brut ont diminué comparativement à l’année précédente.
La Libye a engrangé 99,1 milliards de dinars (20,69 milliards de dollars) grâce aux exportations de pétrole en 2023 contre 105,4 milliards de dinars en 2022, selon des données publiées le dimanche 7 janvier 2024 par la Banque centrale.
L’institution a également indiqué que les recettes publiques totales du pays se sont établies à 125,9 milliards de dinars durant l’année écoulée contre 134,4 milliards de dinars une année auparavant.
Les dépenses globales ont quant à elles, atteint 125,7 milliards de dinars en 2023 contre 127,9 milliards de dinars en 2022.
Dotée des réserves pétrolières prouvées les plus abondantes d’Afrique, la Libye peine à s’extirper de plus d’une décennie de chaos sécuritaire et de crises politiques, qui sapent le processus de transition censé tourner la page de quatre décennies de dictature.
Les blocages de sites et terminaux pétroliers sont fréquents depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Ils sont liés soit à des protestations sociales, soit à des différends politiques.
Alors que deux gouvernements rivaux se disputent le pouvoir, ces blocages ont entraîné un manque à gagner de centaines de milliards de dollars pour le pays qui espère porter sa production pétrolière à 2 millions de barils par jour d’ici 3 à 5 ans, soit un quasi-doublement par rapport au niveau actuel de 1,2 million de barils par jour.
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