Découvrez les surnoms des 24 équipes qui disputent la Coupe d’Afrique des nations 2024 (13 janvier-11 février) en Côte d’Ivoire.
« Éléphants », « Fennecs », « Étalons » ou encore « Mambas »… « Lions de l’Atlas », « de la Teranga » ou encore « indomptables »… En Afrique, les surnoms des sélections nationales sont autrement plus impressionnants qu’en Europe ou en Amérique du Sud, où on se contente souvent d’évoquer la couleur du maillot ou du drapeau.
Parfois, le surnom de l’équipe devient une affaire nationale. À l’image du Bénin : en 2022, il a été décrété le changement de surnom car les « Écureuils » étaient jugés peu intimidants. Place désormais aux guépards.
Alors que la Coupe d’Afrique des nations débute samedi 13 janvier à Abidjan en Côte d’Ivoire, France 24 fait le tour des surnoms des 24 équipes qui se disputeront le trophée jusqu’au 11 février.
Groupe A
Côte d’Ivoire : les Éléphants seront chez eux pour la Coupe d’Afrique et tenteront de rendre fière tout une nation. Leur surnom est logique : l’éléphant fait partie intégrante de l’identité du pays et a imprégné jusqu’à son nom, avec l’ivoire.
Guinée-Bissau : « les Lycaons » (« Os Djurtus »), des canidés vivant exclusivement en Afrique subsaharienne, notamment en Guinée-Bissau où ils sont en voie de disparition.
Nigeria : les « Super Eagles ». Champions olympiques en 1996 et trois fois vainqueurs de la CAN, les « Aigles » du Nigeria sont définitivement « super ».
Guinée équatoriale : le Nzalang Nacional, « éclair national » en langue fang. Ils ont montré à la CAN 2022 qu’ils étaient capables de frapper vite et fort au point d’éblouir leur adversaire.
Groupe B
Égypte : les Pharaons. Les Égyptiens règnent sur le football africain avec sept titres dont trois consécutifs en 2006, 2008 et 2010. Quoi de plus logique qu’adopter le nom des premiers dirigeants de leur pays, rois de l’Égypte antique ?
Mozambique : « Os Mambas » : Les « Mambas » font référence au serpent venimeux, extrêmement agressif quant on l’attaque. Un surnom représentant le danger qu’incarne l’équipe du Mozambique pour ses adversaires. Un surnom qu’ils partageaient avec le basketteur Kobe ‘Black Mamba » Bryant, décédé en janvier 2020.
Ghana : les Ghanéens sont surnommés « les Black Stars« . Référence à leur drapeau, qui représente une grande étoile noire au milieu de bandes de couleur. Parfois aussi surnommés les « Brésiliens d’Afrique ».
Cap-Vert : les Tubarões azuis, soit… les Requins bleus. Le requin est un animal fort impressionnant pour effrayer les adversaires ; quant à l’épithète « bleus », il provient de la couleur du maillot. Autre surnom : les Crioulos (les Créoles).
Groupe C
Sénégal : les Lions de la Teranga. Teranga signifie « hospitalité » en wolof. En Afrique, nombreuses sont les équipes surnommées « les Lions ». Aussi, pour distinguer les Sénégalais de leurs adversaires « indomptables » du Cameroun ou encore des Lions de l’Atlas (Maroc), on a pris l’habitude, à l’extérieur du pays de la Teranga, de compléter leur surnom. Leur hospitalité ne leur a pas empêché d’être sacré roi d’Afrique en 2022.
Gambie : les Scorpions. Lors de sa première CAN en 2022, la Gambie a marqué les esprits avec son surnom et démontrer que qui se frotte à ce petit animal peut s’y piquer.
Cameroun : les Lions indomptables. Ce surnom fait partie des plus connus au monde, notamment grâce à Roger Milla, qui avait mené pour la première fois une équipe africaine en quart de finale d’une Coupe du monde en 1990, ou encore Samuel Eto’o, la superstar devenue président de la fédération.
Guinée : le Syli national. « Syli » veut dire « éléphant » dans la langue des Soussous, une des trois ethnies majoritaires dans le pays.
Groupe D
Algérie : les Fennecs. Petit renard des sables du Sahara, espèce protégée, le fennec est le totem de la sélection algérienne. Les joueurs sont aussi surnommés « les Guerriers du désert » ou plus prosaïquement les « Verts« .
Angola : « Os Palancas negras ». “Les antilopes noires” en portugais. Les Angolais espèrent reproduire la grâce et la puissance de l’antilope à chacun de ses matches.
Burkina Faso : les Étalons. Le surnom vient des armoiries du pays, qui comprennent le drapeau national soutenu par deux lances et deux chevaux – représentation des guerriers mossis, ethnie majoritaire du pays. Sa légende fondatrice est celle de la princesse Yennenga et de son étalon, qui fondèrent le royaume par leur union.
Mauritanie : les Mourabitounes. L’équipe nationale a adopté le nom d’une ancienne dynastie originaire de la Mauritanie – en français, les Almoravides.
Groupe E
Tunisie : les Aigles de Carthage. L’aigle était l’emblème de Carthage, capitale de l’Afrique du Nord sous l’Empire romain, détruite au temps d’Hannibal. Une cité qui est le berceau de la Tunisie.
Namibie : les « Brave Warriors ». Tout simplement, les « braves guerriers ». Pourquoi faire compliqué en matière de surnom quand on peut faire simple.
Mali : les Aigles. Duel aérien dans le groupe E puisque les Tunisiens auront face à eux des Maliens qui ont également adopté le surnom d' »Aigles » dans les années 1970. Entraînés et fournis en équipement par le technicien germanique Karl-Heinz Weigang, ils arboraient un immense aigle allemand sur leurs maillots. Le surnom est resté.
Afrique du Sud : les « Bafana, Bafana ». Un terme qui veut dire « les garçons, les garçons » en langue xhosa, une des principales langues parlées dans le pays. L’origine provient du journaliste Sbu Mseleku de Soweto, qui utilisait ce terme pour les désigner.
Groupe F
Maroc : les Lions de l’Atlas. Troisième équipe de « Lions » de la CAN, le Maroc tire ce surnom de l’espèce désormais éteinte à l’état sauvage, qui vivait autrefois en Afrique du Nord.
Tanzanie : les « Tafai stars ». “Taifa” signifie nation en swahili. Les étoiles de la nation voudront briller à la CAN 2024 en montrant leur unité.
RD Congo : les Léopards. Le léopard est notamment présent sur le logo de la fédération congolaise de foot (FECOFA). Mais il faut noter que ça n’a pas toujours été le surnom de l’équipe. Entre 1997 à 2006, les joueurs étaient surnommés « les Simba » (« Lion » en swahili).
Zambie : les « Chipolopolos ». la traduction de ce terme signifie « les boulets de cuivre ». Bien que l’emblème présent sur le logo de la fédération zambienne de football soit un aigle, le surnom provient d’une des ressources les plus importantes du pays, le cuivre.
Ils ratent la CAN
Les Zébus (Bareas) de Madagascar, les Éperviers du Togo, les Guépards du Bénin, les Hirondelles du Burundi, les Panthères du Gabon ou encore les Grues d’Ouganda.
france24