L’ancien gouverneur du New Jersey, Chris Christie, était trop loin dans les sondages pour participer au débat organisé par les républicains mercredi soir.
Il était le seul candidat de son parti à critiquer ouvertement Donald Trump. Mercredi, Chris Christie a annoncé jeter l’éponge des primaires républicaines, à quelques jours des caucus de l’Iowa, qui ouvrent le bal d’une course ultra-dominée par l’ancien président.
« Je suspends ma campagne pour la présidence des États-Unis », a-t-il déclaré à ses soutiens depuis Windham, dans l’État du New Hampshire.
« Il est certain ce soir qu’il n’y a pas de voie pour que je remporte la nomination » du parti républicain pour la Maison Blanche, a-t-il justifié.
Trump toujours en tête
Quatre candidats restent encore en lice. Vivek Ramaswamy, qui se plaît à s’imaginer en « Trump 2.0 », n’a pas réussi, lui non plus, à remplir les critères pour participer au débat de son parti. Après s’être brièvement hissé à la troisième place dans les sondages, il est à nouveau en quatrième position.
Donald Trump a refusé de débattre – estimant avoir une trop grande avance et n’avoir rien à gagner à rien en s’exposant à un possible feu roulant de critiques – et a préféré, à la place, organiser un événement de campagne diffusée par la chaîne conservatrice Fox News.
L’ancien président se trouve probablement conforté par un nouveau sondage (Suffolk University/USA TODAY) indiquant que 51 % des électeurs républicains ne prévoyaient pas de regarder le débat des deux autres candidats républicains.
Nikki Haley et Ron DeSantis tentaient de se démarquer lors d’un face-à-face télévisé diffusé sur CNN mercredi soir, à moins d’une semaine du début des primaires. Un bon score lundi, dans le petit État de l’Iowa où l’enjeu est grand leur servirait de tremplin pour espérer accrocher Donald Trump et déjouer les pronostics.
Un temps présenté comme une sérieuse menace pour l’ancien président américaine, le gouverneur de la Floride Ron DeSantis n’a jamais réussi à émerger.
Pour Nikki Haley, une bonne prestation dans l’Iowa serait un tremplin idéal vers le scrutin suivant, le 23 janvier dans le New Hampshire, où les électeurs indépendants peuvent voter pour les primaires républicaines. Ces derniers pourraient lui accorder leurs faveurs, plus qu’à Trump, resserrant potentiellement la course.
leparisien