Les fonds levés auprès de la société allemande Allianz Global Investors, de la banque sud-africaine Standard Bank et de la Banque de développement allemande KfW serviront à augmenter les investissements de l’EAIF en Afrique et à étendre ses opérations à l’Asie.
Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF), un fonds détenu par la société d’investissement Private Infrastructure Development Group (PIDG), a annoncé, dans un communiqué transmis aux médias ce lundi 15 janvier, avoir bouclé une nouvelle levée de fonds de 298 millions de dollars pour investir dans des projets axés sur la transition énergétique en Afrique et se diversifier en Asie.
L’EAIF a ainsi dépassé la moitié de son objectif qui consiste à lever 500 millions de dollars d’ici 2025, a-t-on précisé de même source.
« Ce que nous avons levé dans le cadre d’un tour de table clôturé en décembre dernier nous donne une capacité d’investissement jusqu’en 2025. Nous lancerons le prochain tour de table d’ici juin 2024 pour mobiliser 200 à 250 millions de dollars supplémentaires », a déclaré Martijn Proos, coresponsable du crédit alternatif pour les marchés émergents chez Ninety One, le gestionnaire de fonds de l’EAIF.
La société allemande de gestion de placements Allianz Global Investors a mené le nouveau cycle de financement du fonds focalisé sur la construction d’infrastructures en Afrique, en y engageant 132 millions de dollars. La banque sud-africaine Standard Bank a fourni 100 millions de dollars, tandis que la Banque de développement allemande KfW a mobilisé 66 millions de dollars.
L’EAIF investira dans des projets d’infrastructures axés sur la transition énergétique et dans la construction de villes intelligentes économes en énergie en Afrique.
Il prévoit également d’étendre ses opérations à l’Asie afin de diversifier son portefeuille, d’accroître ses actifs plus rapidement et d’aligner ses opérations sur celles de sa société mère.
« L’objectif principal du fonds restera l’Afrique, mais avec de petites incursions sur le marché asiatique pour compléter notre offre au sein du groupe PIDG », a déclaré M. Proos, indiquant que « cela n’entamera en rien notre concentration sur l’Afrique ».
L’EAIF a déjà investi 1,3 milliard de dollars sur le continent africain depuis son lancement en 2001.
Agence Ecofin