Ancien maire de la ville de Kaohsiung, Han Kuo-yu avait été candidat malheureux à la présidentielle de 2020 face à Tsai Ing-wen.
Un candidat de l’opposition a été élu, jeudi 1er février, à la tête du nouveau Parlement de Taïwan en la personne de Han Kuo-yu, plus favorable que le président élu en janvier, Lai Ching-te, à un rapprochement avec la Chine.
Présenté par le Kuomintang (KMT), M. Han a obtenu 54 voix, contre 51 pour le candidat du Parti démocrate progressiste (DPP) de M. Lai, dans cette assemblée de 113 sièges. Le petit Parti populaire taïwanais s’est abstenu.
Le scrutin présidentiel et législatif du 13 janvier a donné une nette victoire à M. Lai, sans toutefois accorder de majorité parlementaire absolue au DPP ni au KMT, les deux partis historiques de Taïwan.
Un proche de Pékin
Ancien maire de la ville de Kaohsiung (Sud), M. Han avait été candidat malheureux à la présidentielle de 2020 face à Tsai Ing-wen (DPP), qui ne pouvait se présenter à nouveau cette année et cédera son poste le 20 mai à M. Lai, son actuel vice-président.
Le KMT est considéré comme ouvert à un resserrement des liens avec Pékin, tandis que le DPP est hostile à tout rapprochement.
La Chine, qui considère Taïwan comme l’une de ses provinces et n’a pas exclu une réunification par la force si nécessaire, a qualifié l’avènement de M. Lai de « danger » et multiplié les manœuvres militaires autour de l’île depuis l’élection de celui-ci.
Le Monde