Sommet Afrique –France, Afrique-Etats unis, Afrique –Chine, Afrique –Russie, Afrique-Japon et récemment sommet Afrique-Italie. Les sommets se multiplient et se ressemblent. Cependant, malgré cette multitude de rencontres avec ces Etats, principalement motivés par des besoins d’hégémonie et de richesses, notre continent croule encore sous le poids de la dette. L’Afrique doit des créances à toutes ces puissances qui la convient à ces sommets.
Ce qui commande aux Africains de se demander : à qui profitent, ces sommets ? Le sommet Afrique –Italie, tenu les 28 et 29 janvier de cette année à Rome est un prétexte pour revenir sur les enjeux de ces nombreuses rencontres des pays riches ou nantis avec l’Afrique.
Le dernier sommet en date est celui d’Afrique-Italie qui a pris fin ce lundi 29 janvier de cette année à Rome.
Le pays en forme de botte entend mettre en place « le plan Mattei pour l’Afrique ». Ce plan prévoit un vaste programme d’investissements et de partenariats dans le secteur de l’énergie avec les pays africains. Le plan Mattei pour l’Afrique est du nom du fondateur du groupe énergétique Italien ENI Enrico Mattei.
Enfin, la bonne moisson pour le continent africain ?
C’est le passé récent qui impose cette question, puisque chaque année des sommets se tiennent entre l’Afrique et d’autres puissances. C’est toujours dans l’attente d’une baguette magique, pour qu’enfin le « train économique » du continent prenne les rails du « développement ».
Et cela dure depuis des décennies.
N’empêche depuis les années des « indépendances » le train africain n’est pas, encore, sorti de la fabrique de ces sommets. Malgré leurs coûts, annonces d’investissements et autres promesses d’accompagnement, le continent ploie toujours sous le poids de la misère et des maladies de ses populations ; en dépit de ses innombrables et variées richesses naturelles et sous-terraines.
Alors, les milliards très souvent « de dollars ou d’Euros» agités à l’occasion de ces sommets sont-ils maudits, fictifs ou détournés de leurs objectifs ?
En tout cas, malgré leur régularité et tout le tapage médiatique et les dépenses faramineuses que ses assises, entre gens aisés, engendrent, le continent au nom duquel elles sont organisées s’enfonce de « sommet » à « sommet », dans le bourbier de la « dette ».
Elle est contractée au nom des populations et son remboursement intégral est la condition sine qua non pour en contracter une autre. Une sorte de cercle vicieux !
Dès lors, les sommets Afrique et Consort s’avèrent-ils être des « chemins qui ne mènent nulle part » ? Pour savoir ce qui doit faire le « développement » de l’Afrique, un « sommet » sur les sommets » avec lesdits pays développés s’impose-t-il entre Africains ?
pressafrik