Découverte majeure en biologie : des structures ARN uniques, nommées « obélisques », ont été identifiées dans le microbiote humain. Ces entités, semblables à des viroïdes mais plus complexes, pourraient influencer notre santé de manière encore insoupçonnée.
Récemment, une étude scientifique a révélé l’existence d’une nouvelle catégorie d’entités génétiques, les « obélisques », dans l’écosystème microbien humain. Cette découverte, publiée dans Sciences ouvre de nouvelles perspectives sur la biologie des viroïdes et leur rôle potentiel dans le microbiote humain.
Que sont les obélisques ?
Les obélisques sont de minuscules structures ARN, découvertes dans le tube digestif et la bouche humaine. Ces entités ressemblent aux viroïdes. Cependant, les Obélisques se distinguent par leur absence d’enveloppe protectrice et par leur incapacité à coder des protéines, s’appropriant les enzymes nécessaires à leur réplication chez leurs hôtes.
L’étude révèle que le Streptococcus sanguinis, une bactérie commune dans la bouche, est l’un des hôtes de ces Obélisques.
Bien que d’autres hôtes restent à confirmer, les chercheurs suspectent une présence significative parmi les bactéries. Les obélisques ont été nommés en raison de leur structure unique, ressemblant à une tige fine en 3D, et ont été identifiés dans près de 29 960 cas.
L’analyse des métranscriptomes, des résumés d’activité génique dans diverses communautés microbiennes, a révélé la présence des obélisques dans environ 7 % des échantillons de selles et 53 % des échantillons buccaux.
Cela indique une influence notable sur le microbiote intestinal et buccal. Certains obélisques semblent même contenir des instructions génétiques pour leur propre réplication, une complexité inattendue par rapport aux viroïdes traditionnels.
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