Brad Pitt : « Manque d’émotions », « combat de sexe »… l’attitude de la star pointée du doigt à Hollywood

Acteur starifié dès les années 1990, Brad Pitt n’était toutefois pas un artiste avec lequel il était facile de collaborer. C’est en tout cas ce que révèle un influent réalisateur dans ses mémoires, lui qui a travaillé sur le tournage d’un film culte avec lui.

Talent indéniable, regard ravageur… Brad Pitt est devenu dans les années 1990 un sex-symbol. Aujourd’hui, l’homme de 60 ans est décrypté, non pas par le prisme de sa relation ultra glamour puis houleuse avec son ex-femme Angelina Jolie, ni par celui de sa nouvelle compagne Ines de Ramon.

C’est un réalisateur qui a travaillé avec lui pour l’un de ses films cultes, Légendes d’automne, qui a pris la parole.

Dans ses mémoires Hits, Flops, and Other Illusions : My Fortysomething Years in Hollywood, le cinéaste, à qui l’on doit aussi Le Dernier Samouraï et Blood Diamonds, revient notamment sur sa collaboration avec l’acteur et producteur américain. Ce qui permet de mieux cerner l’homme derrière la star.

Vanity Fair (l’édition américaine) s’est penché sur les extraits de l’ouvrage d’Edward Zwick consacré à Brad Pitt.

Les deux hommes ont en effet travaillé ensemble sur le long-métrage sorti il y a trente ans, Légendes d’automne. Dans cette production qui nous entraîne au sein de la famille Ludlow dans le Montana des années 1910, Brad Pitt incarne un des fils, Tristan. Le réalisateur a d’ailleurs eu du mal à faire ressortir les émotions de son comédien : « Brad devenait nerveux à chaque fois qu’il était sur le point de tourner une scène l’obligeant à montrer une émotion profonde. C’est en cela que ses idées sur Tristan différaient des miennes. »

Brad Pitt et Edward Zwick au coeur d’un « combat de pénis »

Pour Edward Zwick, Brad Pitt n’a pas appris à montrer ses émotions depuis qu’il était enfant comme c’était souvent le cas pour les petits garçons de cette génération, ce qui ne facilitait pas la tâche de l’équipe. Le monteur Steven Rosenblum s’en était d’ailleurs plaint et a obligé le réalisateur à devoir pousser dans ses retranchements son acteur : « Il y a clairement des limites entre une direction d’acteur forte et une volonté de domination, surtout quand un homme cinéaste dirige une star masculine. Parfois, cela risque de devenir ce qu’un psy et ami appelait autrefois ‘un problème d’identité phallique’, autrement dit, un combat de pénis. »

Des tensions importantes, entre cris, insultes voire bagarres qui ont permis au film de devenir ce qu’il est. D’ailleurs, Brad Pitt a décroché une nomination aux Golden Globes en tant que meilleur acteur dans un film dramatique – qui lui a échappé au profit de Tom Hanks pour Forrest Gump. Il devra attendre 2020 pour décrocher son premier Oscar, celui du meilleur second rôle pour Once Upon a Time… in Hollywood.

Quant à exprimer sereinement ses émotions envers les siens, ses enfants Maddox, Pax, Zahara, Shiloh, Knox et Vivienne ainsi que son ex-femme Angelina Jolie risquent de ne pas être totalement d’accord sur l’amélioration des compétences de l’homme, au vu de leurs relations conflictuelles depuis le divorce ultramédiatisé des Brangelina.

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