Dans un communiqué de presse, la CAF a confirmé qu’une cyberattaque a mené à la fuite des données personnelles de 600 000 de ses utilisateurs. Le piratage aurait ciblé un total de 4 comptes, sans pour autant qu’une démarche de retrait de fonds ait eu lieu. L’organisme conseille malgré tout de modifier son mot de passe sans attendre.
Les institutions françaises ont la vie dure en ce moment. Alors que la Sécurité sociale se remet doucement d’une cyberattaque qui a affecté les données personnelles d’un Français sur deux, c’était au tour de la CAF, hier, d’être victime d’un énième piratage. Pendant plusieurs heures, le flou régnait encore autour de celle-ci.
Le collectif de pirates Lulzsec a certes revendiqué l’attaque, mais il n’était pas encore certain que celle-ci ait réellement eu lieu.
Désormais, le doute n’existe plus. Dans un communiqué de presse, la CAF a confirmé avoir été victime d’une cyberattaque. « Les 4 comptes allocataires publiés par les pirates ont manifestement été consultés suite à piratage du mot de passe », écrit l’organisme. En effet, les données personnelles des 600 000 inscrits auraient fuité à partir de ces comptes. Néanmoins, il semblerait que les pirates n’étaient pas à la recherche des allocations touchées par leurs victimes.
MODIFIEZ VOTRE MOT DE PASSE CAF DÈS QUE POSSIBLE
En effet, la CAF précise « qu’aucune démarche n’a été effectuée sur ces 4 comptes, notamment visant à capter les prestations des allocataires concernés, l’accès aux RIB n’étant pas possible. » Si vous êtes inscrit à la CAF, vous n’avez donc aucune crainte à avoir concernant vos coordonnées bancaires.
Tout porte à croire que les pirates de Lulzsec souhaitaient récupérer une grande quantité de données personnelles.
Ceci étant dit, tout risque n’est pas écarté. Si la CAF précise qu’il est de nouveau possible de « naviguer en toute sécurité », l’organisme appelle tout de même à la prudence, et notamment à modifier son mot de passe. Pour ce faire, il suffit de vous rendre dans l’espace Mon Compte puis de cliquer sur Mot de passe oublié.
La CAF précise enfin qu’un signalement à la CNIL a été effectué. Peu de chance, en revanche, que cela suffise à retrouver la trace des pirates derrière l’attaque.
CAF
