Déterminé à offrir à ses États Membres des produits innovants contre les risques de catastrophes climatiques, tout en prenant en compte leurs préoccupations, le Groupe African Risk Capacity (ARC), avec à sa tête son Directeur-Général, Ibrahima Cheikh Diong, s’est rendu récemment au Malawi et au Soudan.
En tant qu’agence spécialisée de l’Union Africaine au service de ses États Membres, l’ARC s’est engagé, au travers de sa nouvelle stratégie axée sur la diversification de ses produits et la mise en place de partenariats intelligents, à jouer pleinement son rôle en aidant les gouvernements à renforcer leurs systèmes nationaux de gestion des risques de catastrophes.
Les deux visites officielles au Malawi et au Soudan ont ainsi permis à l’ARC de rencontrer les autorités des deux pays afin de partager la nouvelle vision de l’institution et d’effectuer une revue de la coopération avec ces deux États Membres.
« Afin d’être plus efficaces dans notre rôle d’appui envers nos États Membres, il est important que nous puissions aller à leur rencontre afin de les écouter et recevoir d’eux des conseils stratégiques qui aideront à améliorer notre collaboration et promouvoir l’adaptation et la résilience face aux risques de catastrophes naturelles, » explique Ibrahima Cheikh Diong.
Les discussions avec les autorités ont tourné, d’une part, autour de la politique générale des deux pays en termes de gestion de catastrophes et, d’autre part, sur le développement de nouveaux produits qui répondent à la demande du pays. Par ailleurs, l’ARC est déjà pleinement impliqué dans la mise en œuvre de ses produits d’assurance contre les sécheresses et les cyclones tropicaux, deux produits importants pour le Malawi et le Soudan.
La question de la mobilisation des ressources a également été abordée lors des échanges. Pour accompagner ses États Membres, l’ARC va adopter une approche personnalisée qui prendra en compte les besoins des pays afin d’offrir des primes d’assurances sur-mesure. En outre, l’ARC va explorer d’autres produits financiers innovants qui vont compléter le transfert des risques par l’assurance.
Les échanges ont également mis en avant l’importance du développement de partenariats stratégiques avec d’autres secteurs, en ayant en esprit que les solutions ne peuvent pas juste découler du transfert des risques par l’assurance. Il faudra faire appel à d’autres organisations offrant les mêmes produits et qui pourront apporter leur pierre à l’édifice en partageant leur expertise.
De même, les discussions ont mis en avant la question du genre, qui est une priorité pour l’ARC. Les différents ministères rencontrés se sont engagés à renforcer l’intégration de la dimension genre dans leurs programmes de gestion des catastrophes.
Le Malawi et le Soudan sont deux membres historiques de l’ARC. Le premier a joué un rôle crucial dès la création de l’ARC, en 2012, en devenant le premier pays à signer un protocole d’accord de pré-participation avec l’ARC et à souscrire, par la suite, à une police d’assurance contre la sécheresse en 2014, afin de couvrir la saison agricole 2015/2016. Alors que le Malawi s’apprête à assurer la présidence du SADC dans les semaines à avenir, cette collaboration avec l’ARC pourrait servir d’exemple aux États Membres de cette organisation.
Le Soudan demeure aussi un partenaire privilégié de l’ARC depuis 2018, année de la signature du protocole d’accord. Afin de bénéficier de toute la panoplie de produits qu’offre l’ARC, le Soudan s’est aussi engagé, cette année, dans le processus de ratification du Traité de l’ARC. Le Gouvernement du Soudan préside également la Conférence des Parties de l’ARC pour l’année 2021, ce qui ouvre de nouvelles perspectives de collaboration étroite dans la gestion des risques de catastrophes naturelles.
L’ARC est résolu à continuer sur cette lancée, en mettant ses États Membres au cœur de ses activités tout en poursuivant le développement de solutions innovantes face aux défis que représentent les évènements climatiques extrêmes pour les nations Africaines
Source: financialafrik
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