Au moins cinq combattants du Hezbollah et onze civils ont été tués en 24 heures dans le sud du Liban, dans des bombardements israéliens. Des centaines de combattants du parti chiite ont été tués ou blessés depuis le début des affrontements à la frontière libano-israélienne, le 8 octobre.
Parmi trois combattants tués mercredi dans une frappe israélienne à Nabatieh, dans le sud du Liban, figure Ali al-Debs. Ce responsable militaire de haut rang avait déjà été blessé il y a quelques jours dans cette même ville, lorsque sa voiture avait été attaquée par un drone.
Le Hezbollah a annoncé le tir de dizaines de roquettes contre des positions israéliennes dans la Galilée en riposte à la frappe meurtrière menée mercredi à Nabatieh.
Le parti de Hassan Nasrallah a déjà perdu près de 190 combattants, dont un des principaux chefs de sa force d’élite al-Radwan et deux commandants. Au moins 300 autres membres du parti ont été blessés, dont des dizaines grièvement atteints, dans les raids aériens et les tirs d’artillerie israéliens.
Le nombre élevé de victimes en 24 heures témoigne de l’intensité des combats sur le front libano-israélien.
Les Nations unies ont tiré la sonnette d’alarme contre ce qu’elles ont qualifié d’« escalade dangereuse ».
Le porte-parole des casques bleus de l’ONU déployés au sud du Liban, Andrea Tenenti, a mis en garde ce jeudi contre une « transformation inquiétante » au niveau des hostilités le long de la frontière.
rfi