L’artiste guinéen Soul Bangs a passé un sale quart d’heure à l’aéroport Blaise Diagne. Dans une vidéo largement diffusée sur la toile, Soul Bangs partage sa mésaventure avec la police sénégalaise.
Une scène inédite s’est produite à l’Aéroport international Blaise Diagne. L’artiste guinéen Soul Bangs qui était de passage à Dakar pour l’évènement de la diva Coumba Gawlo Seck a été victime d’agression.
En effet, dans un direct partagé sur ses réseaux sociaux, l’artiste dénonce le comportement de la police sénégalaise.
Il affirme avoir été tabassé, torturé et maltraité par ces agents en uniforme en compagnie de sa femme. Toujours d’après Soul Bangs, il vit cette situation à chaque fois qu’il se rend au Sénégal.
Et cette vidéo atteste des faits puisque dans son live, on voit la police malmenée l’artiste au point d’interrompre son direct.
La réaction du ministre des Affaires étrangères de la Guinée
L’affaire Soul Bangs a suscité beaucoup de réactions sur la toile. Son altercation avec la police sénégalaise a même fait réagir le ministre guinéen Dr Morissanda Kouyaté.
Dans des propos rapportés par « Guineematin », le ministre déclare:
« Je garantis que votre gouvernement sera toujours à vos côtés pour défendre vos droits…
Nous allons mettre fin à ces tracasseries policières au Sénégal vis-à-vis des Guinéens . Bien qu’il fût 3 h du matin à Addis-Abeba où je suis actuellement, j’ai tenu à prendre en main moi-même cette grave altercation entre des policiers sénégalais et le couple Soul-Manamba. Il s’agit de deux hautes personnalités de notre pays.
Une forte équipe de notre ambassade à Dakar leur a porté assistance, et j’ai parlé avec de hautes autorités du Sénégal…
Après les explications des deux parties, j’ai proposé au couple Soul-Manamba de choisir entre porter plainte avec l’assistance de notre ambassade ou régler à l’amiable, étant donné qu’il a aussi commis des erreurs, notamment les fameux refus d’obtempérer et outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions.
Le couple a choisi le règlement à l’amiable. C’est ce qui vient de se faire« , a t-il avancé.
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