Lors d’un meeting à Ouagadougou le week-end écoulé, le président de la Transition burkinabé Ibrahim Traoré a évoqué les menaces d’intervention militaire de la Cedeao contre le Niger. Le putschiste dit avoir été surpris d’apprendre que l’organisation communautaire était capable de mobiliser des soldats pour aller déloger les militaires au pouvoir à Niamey.
« Croyez-vous que ce sont des femmelettes qui sont au Niger ? »
« Où était cette force en attente lorsque des milliers et des milliers de Nigériens étaient tués par les terroristes ? Où était cette force lorsque des milliers de Maliens, de Burkinabé, mourraient sous les balles des terroristes », s’est interrogé le capitaine Traoré.
Il invite la Cedeao à ne surtout pas se méprendre sur la vaillance des armées du Niger et de l’AES.
« Croyez-vous que ce sont des femmelettes qui sont au Niger ? Il y a des combattants là-bas. Ils combattent depuis des années. L’armée nigérienne est guerrière.
Ce n’est pas une armée de défilé ou une armée de maintien de paix. Et les armées de l’AES ont décidé de s’unir. Nous attendons cette force en attente », a lancé le président de la Transition sous les ovations du public.
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