Condamné à Montpellier en 2014 pour une folle chevauchée à bord d’une Ferrari qu’il conduisait sans permis, l’attaquant sénégalais M’Baye Niang a provoqué ce mardi un nouvel accident de la route en Italie, pays qui n’est pas étranger à ses excès au volant.
M’Baye Niang a connu une nouvelle mésaventure au volant d’une voiture. L’attaquant sénégalais a percuté deux voitures stationnées sur le bas-côté à l’aube, mardi à Empoli. L’accident s’est produit vers 6h du matin, rue Fanfulla Lari, dans le centre ville de la commune italienne située en périphérie de Florence.
Un véhicule a été détruit dans le choc, mais aucun blessé n’est à déplorer, rapporte la presse italienne.
Le joueur a été transporté aux urgences pour un examen rapide qui n’a rien révélé d’inquiétant. MBaye Niang s’est d’ailleurs entraîné avec le reste du groupe dans l’après-midi. M’Baye Niang n’en est pas à sa première sortie de route.
Dès 2012, alors qu’il n’est âgé que de 17 ans, le joueur est épinglé pour usurpation d’identité au volant de sa voiture qu’il conduit sans permis n’ayant pas l’âge requis pour l’obtention du précieux sésame. Devant les carabinieri, M’Baye Niang tente de se faire passer pour Bakaye Traoré, l’un de ses coéquipiers à l’AC Milan, ce qui déclenche la fureur des dirigeants rossoneri.
Deux ans plus tard, de retour à Montpellier, il ne lui faut pas six mois pour se distinguer. Dès le mois de février (ndlr, il est prêté en janvier par l’AC Milan), M’Baye Niang emboutit plusieurs voitures à bord de sa Ferrari, embrochant même une C3 selon un témoignage édifiant lu au procès, et manque de tuer plusieurs personnes.
Condamné à 18 mois de prison avec sursis en 2014
Reparti à toute vitesse après un tête à queue et un nouveau slalom qui aurait pu s’avérer mortel, le joueur finit sa course folle dans un arbre, non loin du centre d’entraînement du club héraultais. Si son ami Mohamed Ramadani affirme dans un premier temps être l’auteur de l’accident, M’Baye Niang finit par reconnaître en garde à vue qu’il était bien le conducteur du véhicule.
Inculpé pour mise en danger délibérée de la vie d’autrui, infractions au code de la route, conduite malgré la suspension de permis (ndlr, son permis lui avait été retiré en 2013) et blessures involontaires, des chefs d’accusation passibles de trois ans de prison et 75.000 euros d’amende, auxquels il faut encore ajouter le délit de fuite, M’Baye Niang évite le pire.
La défense plaide la stupidité et l’acte irréfléchi d’un jeune homme immature de 19 ans, une stratégie qui fonctionne.
Le tribunal correctionnel le condamne à 18 mois de prison avec sursis, annulation de son permis (assortie de l’interdiction de le repasser pendant trois ans) et 700 euros d’amende.
Cette condamnation ne lui servira pas de leçon puisqu’il sera de nouveau impliqué dans une sortie de route en 2016, dans la région de Legnano, alors qu’il se rendait au bowling après un dîner.
Soumis à un test d’alcoolémie qui se sera révélé négatif, le joueur a souffert d’une contusion à l’épaule gauche et d’une blessure ligamentaire à la cheville gauche.
rmcsport