Mené au score, le club phocéen a parfaitement su réagir pour surclasser Donetsk (3-1) et être le seul club hexagonal rescapé en 8es de finale.
Plongé dans une crise sportive – avec une seule victoire en 2024 face à Thionville en Coupe de France – et extra-sportive avec la démission de son entraîneur Gennaro Gattuso, l’arrivée de Jean-Louis Gasset et la sortie lunaire de Benatia sur Jonathan Clauss, l’Olympique de Marseille avait l’occasion de se racheter. Et sans doute de sauver sa saison. Mission réussie.
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Les Marseillais se sont imposés ce jeudi soir en barrage retour de Ligue Europa face au Chakhtar Donetsk (3-1) après avoir décroché un nul à l’aller (2-2). Alors que Rennes, Toulouse et Lens avaient tous été éliminés en début de soirée, la formation phocéenne a évité un piteux zéro sur quatre pour la Ligue 1 en barrages de l’ancienne C3.
Le manque de confiance s’est pourtant de suite fait ressentir. Dès les premières minutes, l’OM a joué avec le feu, subissant les fulgurances d’Eguinaldo, Zubkov et Sudakov. Ce dernier a été le premier à s’illustrer sur penalty (12e), après une faute de Jonathan Clauss sur le virevoltant Eguinaldo. À ce moment-là du match, les hommes de Gasset n’y sont pas. Alors pour remettre les pendules à l’heure, Marseille va s’en remettre à son buteur, Pierre-Emerick Aubameyang.
Sur un bon pressing de Moumbagna, Harit a récupéré le ballon pour servir le Gabonais qui n’a plus qu’à ajuster le portier ukrainien (23e).
Au-delà de l’égalisation, ce but va libérer les Marseillais. Grâce à un Kondogbia solide dans l’entrejeu, l’OM a confisqué le ballon à son adversaire, se créant une nouvelle occasion par Kondogbia, encore lui, sur une lourde frappe repoussée dans l’axe (26e). En fin de première période, Harit a vu sa frappe passer juste au-dessus de la cage du Chakhtar alors que Moumbagna semblait avoir été bousculé par Rakytskiy…
Sarr, remuant d’entrée
En seconde période, les deux équipes ont semblé en difficulté physiquement. Les Marseillais, plus dangereux sur corner, ont eu une première opportunité par Moumbagna (53e). Des deux côtés, les centres n’ont jamais trouvé preneurs, les frappes ont manqué de précision et de puissance et les entrants n’ont rien apporté… ou presque.
Sur une longue ouverture de Veretout, Aubameyang a laissé filer pour Sarr, tout juste entré en jeu à la place de Moumbagna.
Le remuant Sarr, qui n’a plus marqué en Ligue 1 depuis la 8e journée, a trompé Riznyk et a donné l’avantage aux siens (74e). Sept minutes plus tard, l’OM a scellé le sort de la rencontre grâce à Kondogbia, à l’affût sur un coup franc mal repoussé. Marseille souffle et poursuivra son aventure européenne en 8e de finale.
lefigaro