Les départements français ne sont pas tous égaux en termes d’environnement… leurs habitants ne sont donc pas tous égaux en termes d’état de santé. Voici les meilleurs (et les pires) départements français où vivre.
Le classement des villes est un grand classique pour savoir où il fait bon vivre… Mais, cette fois-ci, ce sont les départements qu’a choisi le cabinet de télémédecine britannique Zava pour dresser son top des endroits où l’on vit le plus sainement en France (la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, la Réunion et Mayotte n’ont pas été intégrés dans l’enquête).
Au total, ce palmarès englobe une dizaine de critères permettant d’obtenir un score compris entre 0 et 10 (dix étant la note maximale). Parmi eux, la qualité de l’air, le nombre d’espaces verts, de lieux de baignade et de sentiers, mais aussi la proportion de commerces considérés comme « sains » (c’est-à-dire qui vendent des produits alimentaires bons pour la santé, en général bio et locaux) ou de centres sportifs.
Le tout évalué à chaque fois selon un ratio de 10.000 habitants.
Votre département est-il propice à une vie saine ? Une étude réalisée Zava, un site de téléconsultation médicale, a déterminé les départements où ce n'était pas le cas. Découvrez-les dans notre diaporama. https://t.co/e20TWryB5k
— Planet.fr (@planet_fr) February 16, 2024
Les pires et meilleurs départements où vivre
Dans le top 3 des départements les plus sains de l’Hexagone, on retrouve les Alpes-de-Haute-Provence (04), les Hautes-Pyrénées (65) et la Lozère (48). Ces trois départements, qui obtiennent respectivement un score global de bien-être de 8,10, de 7,75 et de 7,42, sont tous situés dans le sud de la France. Ils se démarquent avant tout par leur nombre élevé d’espaces verts et de lieux de baignade, mais également par leur bonne qualité de l’air et leurs nombreux sentiers de course et de randonnée.
Si on regarde du côté des pires élèves, l’aiguille de la boussole pointe clairement vers le Nord et la région parisienne.
Les deux derniers départements de la liste figurent, en effet, tous les deux en Ile-de-France. On retrouve ainsi le Val-de-Marne (94), en avant-dernière place, tandis que la Seine-Saint-Denis (93) ferme la marche. Ces mauvais scores sont principalement dus, dans le cas de la Seine-Saint-Denis, au nombre peu élevé de sentiers (0,74 pour 10.000 habitants) et de centres sportifs (2,61 pour 10.000 habitants), soit « les plus bas de tous », constate l’enquête.
Quant au Val-de-Marne, c’est essentiellement sa pollution de l’air (la plus élevée juste après Paris) qui lui vaut de figurer en queue de peloton.
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