Après des mois de gratuité dans le cadre de la pandémie, le service de visioconférence de Google redeviendra payant le 30 juin prochain.
Nous n’en avons peut-être pas fini avec la pandémie, mais la générosité de Google a des limites; les troupes de Mountain View viennent d’annoncer que la version gratuite de son service de vidéoconférence, Google Meet, serait bientôt limitée à des appels d’une heure pour les appels de trois personnes ou plus. Une formule cohérente avec celles proposées par ses concurrents Zoom et Microsoft Teams.
Cette volte-face était toutefois attendue. Google avait rendu son service gratuit en avril dernier, dans l’espoir de brasser un maximum d’utilisateurs lors du boom de la visioconférence. Après plusieurs rallonges, l’entreprise a acté la fin de ce geste commercial le 30 juin prochain.
À noter que cette limite d’une heure ne concerne que les appels à trois personnes ou plus, d’après la documentation de Google Meet. Les simples conversations en tête-à-tête redeviennent elles aussi payantes, mais la durée est beaucoup moins restrictive. Dans ce cas de figure, la limite sera de 24 heures, ce qui paraît largement suffisant pour tous les usages, à quelques exceptions près. Dans tous les cas, les utilisateurs recevront une notification explicite peu avant la fin du délai imparti.
Une restriction de façade ?
Google n’a cependant pas indiqué comment fonctionnerait cette restriction. En lisant ces informations, on se demande ce qui empêcherait trois utilisateurs de contourner la restriction en relançant un nouvel appel, tout simplement. Y aura-t-il un délai minimal entre deux appels ? La durée totale sera-t-elle également limitée ? Si la réponse à ces questions est “non”, il pourrait bien s’agir d’une restriction de façade qui ne changera pas grand chose pour les particuliers.
Le mystère reste entier, mais une chose est sûre : les visioconférences gratuites ad vitam aeternam chez Google, c’est désormais de l’histoire ancienne. Reste à voir si les adeptes de Meet se satisfont de cette formule. À défaut, ils pourraient se tourner vers la concurrence ou vers une alternative open source comme BigBlueButton, Jitsi ou OpenVidu..
Source: jdg
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