Dans un article paru mardi 5 mars, Le Parisien a dévoilé quelques confidences faites par Pierre Palmade au cours de son interrogatoire, survenu après l’accident de la route qu’il avait provoqué en février 2023.
Mardi 5 mars, au lendemain de la demande de renvoi de Pierre Palmade devant le tribunal correctionnel pour « homicide et blessures involontaires aggravées » par le parquet de Melun, Le Parisien a dévoilé les dessous de plusieurs étapes de l’enquête qui vise l’humoriste, après qu’il a causé un accident de voiture sur une départementale de Seine-et-Marne le 11 février 2023.
Parmi elles se trouve celle de l’interrogatoire du comédien de 55 ans. Face aux enquêteurs, le producteur était notamment revenu sur sa culpabilité, alors qu’une jeune femme de 27 ans – se trouvant dans la voiture en face aux côtés de son beau-frère de 38 ans, et d’un petit garçon de 6 ans – a perdu son enfant à naître des suites de l’accident.
« Contrit », Pierre Palmade avait déclaré être « responsable de la mort d’un enfant ».
« Mon accident a tué ce bébé dans son ventre. Qu’il soit mort avant ou après l’accouchement, le résultat est le même », avait-il expliqué, tandis que la justice s’attelle aujourd’hui à établir dans cette affaire si le décès d’un fœtus est considéré ou non comme un homicide. Martelant que la mort de l’enfant à naître était « de sa faute », Pierre Palmade avait promis aux forces de l’ordre d’éradiquer les substances illicites – auxquelles il a été dépendant durant plusieurs décennies – de sa vie.
Pour rappel, l’ancien ami de Muriel Robin avait pris le volant avec deux amis, après deux jours de chemsex (qui consiste à combiner une prise de drogues dures à une activité sexuelle intense).
Un mal-être, source d’une descente aux enfers
Dans son article, le journal francilien a également dévoilé le témoignage fourni par plusieurs proches de Pierre Palmade. Au printemps 2023, cinq femmes avaient été entendues par un enquêteur de personnalité missionné par la juge d’instruction de Melun, pour établir un profil du comédien mis en cause. Selon sa mère, Reanne Palmade, son addiction aux drogues dures prend racine dans son homosexualité, difficile à vivre.
« Pierre a vécu son homosexualité comme une faiblesse, une honte », avait-elle confié aux enquêteurs le 30 mars, rapporte Le Parisien. Un triste constat partagé par Claudine Erades, le lendemain : « La prise de stupéfiants lui a permis de mieux gérer son mal-être. »
gala