UKRAINE: EMMANUEL MACRON APPELLE À « REPRENDRE DE L’INITIATIVE » POUR « REMPORTER CETTE GUERRE »

Le président a pris la parole une seconde fois dans la journée à Prague pour exhorter les alliés de l’Ukraine à ne pas être « passifs » dans le conflit avec la Russie.

Emmanuel Macron ne veut plus « subir ». Emmanuel Macron a jugé ce mardi 5 mars à Prague « nécessaire » de bousculer les alliés de l’Ukraine, qu’il a exhortés à « ne pas être lâches » face à une Russie « inarrêtable ».

« Je pense que si on est passif ou si on fait comme ce qu’on fait depuis deux ans, le risque qu’on court c’est de subir, de subir des revers sur le terrain, de subir des déconvenues possibles côté américain », a assuré le président devant la presse.

Il a ajouté: « On doit reprendre de l’initiative si on veut quand même remporter cette guerre qui est stratégique pour nous. »
Des propos controversés mais assumés

Un peu plus tôt dans la journée, le chef de l’État avait déclaré « assumer » ses propos controversés sur la possibilité d’envoyer des troupes occidentales dans ce pays en guerre.

« Si chaque jour nous expliquons quelles sont nos limites » face au président russe Vladimir Poutine qui, lui, « n’en a aucune », « je peux déjà vous dire que l’esprit de défaite est là qui rôde », a prévenu le chef de l’État en République tchèque.

« J’assume pleinement » le « sursaut stratégique auquel j’ai appelé », a-t-il martelé lors d’une conférence de presse, estimant que l’Europe « avait besoin » de « la clarté » de ses propos.

Le 26 février, à l’issue d’une conférence internationale à Paris, Emmanuel Macron avait évoqué une « ambiguïté stratégique » pour que Moscou sache que tout sera fait pour l’empêcher de « gagner cette guerre ».

Il avait alors expliqué que l’envoi en Ukraine de militaires occidentaux ne pouvait pas « être exclu » à l’avenir, même s’il avait reconnu qu’il n’existait pas de « consensus » à l’heure actuelle.

Ce jeudi, Emmanuel Macron réunira les différents représentants des partis politiques français à l’Élysée pour une réunion sous le format des « Rencontres de Saint-Denis ».

Cette réunion devrait précéder le débat, suivi d’un vote, qui doit avoir lieu au Parlement sur la question du soutien à Kiev à la demande d’Emmanuel Macron, et dont la date n’a pas encore été fixée.

bmftv

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