Une oscillation de l’orbite lunaire, couplée à montée des eaux résultant de l’activité humaine, causera très probablement des inondations record.
Pour suivre l’actualité climatologique en 2021, il faut accepter d’être régulièrement exposé à de mauvaises nouvelles. Récemment, nous avons eu droit à plusieurs excellents exemples à l’occasion de la terrible vague de chaleur en Amérique du Nord. Récemment, c’est la NASA qui a joué l’oiseau de mauvais augure. Dans une étude conjointe avec l’université d’Hawaï, l’agence spatiale américaine a expliqué qu’une oscillation de l’orbite lunaire allait certainement déclencher des inondations considérables dans les années 2030.
Les inondations en question concernent avant tout les zones côtières, et résultent d’un phénomène de marée : on parle de submersion marine. Il s’agit de phénomènes particulièrement gênants, mais pas forcément dangereux dans l’immédiat lorsqu’ils sont modérés et de courte durée. Mais d’après les travaux des chercheurs, le nombre de ces inondations pourrait être multiplié par quatre rien qu’aux États-Unis, et ce dès 2030. Leur étude montre également que ces phénomènes ne seront pas répartis équitablement dans le temps. Au contraire : ils seront regroupés sur des périodes restreintes, ce qui pourrait générer des situations désastreuses.
Non pas à cause d’un danger mortel imminent, comme dans le cadre d’un tsunami; pour Phil Thompson, qui a dirigé l’étude, c’est surtout l’accumulation de ces phénomènes qui aura un impact. “S’i nous avons dix, quinze de ces inondations par mois… Une entreprise ne peut pas continuer à travailler avec ses clients correctement si son parking est entièrement submergé. Les gens perdent leur travail parce qu’ils ne peuvent pas s’y rendre. Les accumulations d’eau deviennent un vrai problème de santé publique. Et ainsi de suite”, s’inquiète le chercheur. Certaines zones côtières pourraient ainsi passer plusieurs mois consécutifs les pieds dans l’eau.
Un coupable très haut placé
L’étude explique que le réchauffement climatique et la montée du niveau des océans ne sont pas étrangers à ces prédictions. Mais le principal coupable, pour une fois, n’est pas l’humain : il s’agit du gros caillou suspendu près de 400.000km au-dessus de nos têtes.
Tout part de l’orbite de Lune autour de la Terre; en effet, elle n’est pas parfaitement alignée avec celle de la Terre autour du soleil. Pour cette raison, tous les 18,6 ans, la Lune va “couper” le plan de l’orbite terrestre à un endroit différent : on parle de cycle nodal. Selon le moment du cycle, la Lune sera donc dans une position différente par rapport à la Terre.
Cela aune importance considérable, car la position de la Lune par rapport à nous est directement responsable des marées. Lorsqu’elle est plus proche, les forces gravitationnelles entre la Lune et la Terre sont plus importantes; grossièrement, la Lune va donc “tirer” plus fort sur les océans. Cela va générer une marée haute du côté de la Lune, et une marée basse de l’autre.
Pourquoi cela n’est-il pas arrivé plus tôt ?
Les marées hautes vont donc être inhibées pendant la première moitié de ce cycle de 18,6 ans. Mais l’inverse est vrai aussi :elles seront accentuées pendant la seconde moitié. Vous l’aurez deviné : c’est une de ces inversions qui nous attend à l’horizon 2030, plus précisément autour de mars 2034. Mais si ce cycle recommence tous les 18,6 ans, pourquoi n’a-t-on pas encore constaté ce phénomène à cette échelle ?
Comme (presque) toujours, c’est la conséquence directe de l’activité humaine. Cette amplification des marées était parfaitement tenable jusqu’à aujourd’hui; mais à cause de l’augmentation du niveau des océans déjà constatée dans le cadre du réchauffement climatique, les scientifiques s’attendent à ce que ce phénomène prenne des proportions plus importantes que jamais. D’après les chercheurs, l’urgence est donc absolue. Ils expliquent qu’il faut commencer à prévoir des contre-mesures dès maintenant, sans quoi la vie des habitants des zones concernées serait très fortement impactée.
Source: futura
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