Le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont annoncé mercredi la création d’une « force conjointe » destinée à combattre les forces jihadistes. Elle sera « opérationnelle dans les plus brefs délais ».
Les chefs des armées du Niger, du Mali et du Burkina Faso, trois régimes militaires regroupés au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), ont annoncé mercredi 6 mars à Niamey la création d’une « force conjointe » pour combattre les groupes jihadistes qui les frappent.
Cette « Force conjointe des pays de l’AES sera opérationnelle dans les plus brefs délais pour prendre en compte les défis sécuritaires dans notre espace », indique le général Moussa Salaou Barmou, chef d’état-major nigérien des armées, dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion à Niamey avec ses homologues malien et burkinabè. Les contours et les effectifs de cette force n’ont pas été précisés.
« Nous sommes convaincus qu’avec les efforts conjugués de nos trois pays, nous parviendrons à créer les conditions d’une sécurité partagée », a assuré le général Barmou. Il a souligné que les trois armées étaient parvenues « à élaborer un concept opérationnel » qui « permettra d’atteindre les objectifs en matière de défense et de sécurité » dans l’immense territoire des trois pays.
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