Le Togo réalisait d’importants investissements et réformes dans le capital humain, a souligné le Vice-président Afrique de l’ouest et du centre de la Banque mondiale, Ousmane Diagana en visite de travail de 72 heures au Togo.
Si l’on se fie à l’information diffusée par Togo First et repris par l’Agence Ecofin, en séjour à Lomé, dans la capitale togolaise, où il s’est entretenu avec les autorités du pays, Ousmane Diagana a porté une attention particulière aux initiatives mises en œuvre ou en cours, visant à valoriser le capital humain.
C’était à l’issue des rencontres d’échanges qu’il a eues avec le sommet de l’Etat togolais incarné par le Président de la république, Faure Gnassingbé et la cheffe du gouvernement togolais, Victoire Tomégah-Dogbé.
Avec les autorités togolaises, le fonctionnaire de l’institution de Bretton Woods, a évoqué la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale. Il s’est agi essentiellement d’évaluer les actions déjà entreprises grâce au financement de la Banque mondiale et de mettre l’accent sur les enjeux de développement du pays et l’accompagnement de la Banque mondiale dans les secteurs clés.
Suffisant pour le Vice-président Afrique de l’ouest et du centre de la Banque mondiale qui a réaffirmé aux autorités togolaises, « le soutien constant de la Banque en faveur de la résilience et de programmes performants » de souligner que « notre dialogue engagé avec les partenaires nous laisse anticiper des résultats positifs de nos initiatives en vue d’améliorer l’accès aux services de base, la participation citoyenne, la création d’emplois et d’opportunités pour les jeunes ».
Notons que l’accompagnement de l’institution financière multilatérale en faveur du Togo, plus précisément dans la mise en œuvre de la feuille de route, se décline en trois axes principaux, à savoir la stimulation de l’économie rurale et la modernisation du secteur agricole, l’amélioration du capital humain, et la reconstitution de l’espace budgétaire.
Sur le même temps, l’institution de Breton Woods a en septembre 2023 approuvé le décaissement de 170 millions de dollars, soit un peu plus de 100 milliards FCFA au profit des politiques de développement durable et inclusif, et de la résilience du système alimentaire ouest-africain (FSRP).
VivAfrik