Le président américain a déclaré lors de sa rencontre avec Andrzej Duda à la Maison Blanche : ’’nous devons agir avant qu’il ne soit trop tard, car comme la Pologne peut s’en souvenir, la Russie ne s’arrêtera pas à l’Ukraine’’
Le président américain Joe Biden a discuté avec son homologue polonais Andrzej Duda de l’évolution du conflit en Ukraine.
C’est ce qui ressort de leur rencontre à huis clos, mardi, avant un entretien élargi à la Maison Blanche, selon le correspondant d’Anadolu.
Au cours de la réunion à huis clos, à laquelle a pris part également le premier ministre polonais Donald Tusk, Biden a souligné la nécessité d’apporter davantage de soutien à l’Ukraine.
Le président américain a indiqué qu’il approuverait une ‘’aide militaire d’urgence’’ à l’Ukraine d’une valeur de 300 millions de dollars.
Il a, en ce sens, appelé le Congrès à approuver dès que possible le projet de loi sur la sécurité nationale, qui comprend également un programme d’aide à Kiev.
’’Nous devons agir avant qu’il ne soit trop tard, car comme la Pologne peut s’en souvenir, la Russie ne s’arrêtera pas à l’Ukraine’’, a insisté Biden.
De son côté, le président Duda a souligné l’importance pour Varsovie d’agir aux côtés de Washington contre Moscou concernant la guerre en Ukraine.
Le président polonais avait déclaré lundi que l’Otan se doit d’apporter une ‘’réponse claire et audacieuse à l’agression russe’’, qui consistera à ‘’accroître les capacités militaires de l’Alliance de l’Atlantique Nord’’. L’Otan ‘’est une alliance défensive, et défensive signifie que si quelqu’un nous menace, nous réagissons’’, a fait observer Andrzej Duda.
Le 24 février 2022, la Russie a lancé une opération militaire en Ukraine, ce qui a provoqué une colère et de multiples réactions à l’échelle internationale, ainsi que l’imposition de sanctions financières et économiques inédites et des plus sévères à l’endroit de Moscou.
La Russie pose comme préalable, pour mettre un terme à son opération, le renoncement de l’Ukraine à ses plans d’adhésion à des entités et alliances militaires, dont l’Otan, et l’adoption d’un statut de ‘’neutralité totale’’, ce que Kiev considère comme étant une ‘’ingérence dans sa souveraineté’’.
Washington DC