Voilà une information qui, si elle venait à être avérée, causerait bien des déboires diplomatiques à la France. D’après Le Monde, l’un des smartphones d’Emmanuel Macron aurait été infecté par Pegasus, un effrayant malware qui aurait servi à espionner de très nombreuses personnes à travers le monde pour le compte de certains États.
Pour l’heure, cette information reste à prendre avec précaution, et l’Élysée a immédiatement réagi en indiquant que « si les faits sont avérés, ils sont évidemment très graves. Toute la lumière sera faite sur ces révélations. »
Néanmoins, la publication du Monde s’avère plutôt précise sur cette tentative d’espionnage au coeur de l’État. L’attaque aurait été commanditée par le Maroc, et Emmanuel Macron ne serait pas le seul à avoir été visé par Pegasus. Le micro-logiciel espion aurait également été introduit sur le téléphone de l’ancien Premier ministre du président de la République, Edouard Philippe, ainsi que sur celui de son ancien chef de la sécurité, Alexandre Benalla.
Comment savoir si l’on a été infecté ?
Plus les jours passent depuis la publication de l’enquête sur le Projet Pegasus, et plus la liste des victimes s’allonge. Le consortium mené par l’organisation Fordidden Stories a notamment pu mettre la main sur une liste comprenant pas moins de 50 000 smartphones infectés par Pegasus. Votre smartphone en fait-il partie ?
Amnesty International vient de mettre en place un outil vous permettant de vérifier si votre smartphone a été infecté ou non par le logiciel espion. Celui-ci est disponible ici, et les instructions ici. La vérification peut être assez longue et fastidieuse car l’outil cherche à vérifier en détail chacun de vos fichiers pour voir si Pegasus s’y trouve.
Pour l’heure, il s’agit du seul moyen de vérifier si l’on a été contaminé ou non par ce malware. La liste des victimes ne sera en effet jamais rendue publique. De plus, de nombreuses révélations peuvent encore avoir lieu, tandis que les chercheurs s’appliquent toujours à disséquer Pegasus pour en déceler les secrets.
Source: jdg
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