Ghana : la croissance économique s’est accélérée au 4e trimestre 2023, à 3,8%

L’accélération de la croissance économique ghanéenne au dernier trimestre 2023 a porté la croissance sur l’ensemble de l’année à 2,9%, soit un taux plus élevé que les 2,3% estimés par le FMI.

Le Ghana a enregistré une croissance économique de 3,8 % en glissement annuel au quatrième trimestre 2023 contre 2% au trimestre précédent, selon des données publiées le mercredi 20 mars 2024 par le Service national de la statistique (GSS).

Les difficultés rencontrées par la filière cacao ghanéenne ne semblent pas encore avoir eu un impact significatif sur la croissance globale, a-t-on précisé de même source, indiquant que la croissance du sous-secteur du cacao s’est contractée de 1,1 % au dernier trimestre 2023.

La production cacaoyère du Ghana devrait tourner autour de 500 000 tonnes durant la saison 2023/2024, un niveau en baisse de 40 % par rapport aux prévisions initiales de 820 000 tonnes et qui représenterait la plus faible récolte du pays depuis 21 ans.

Le taux de croissance économique enregistré au quatrième trimestre 2023 a porté la croissance sur l’ensemble de cette même année à 2,9%, soit un taux plus élevé que les 2,3 % estimés par le Fonds monétaire international (FMI) en janvier dernier, mais qui reste nettement inférieur au taux de 3,8 % enregistré en 2022.

En 2023, la croissance a été essentiellement tirée par les services et l’agriculture, tandis que le secteur industriel a connu une légère contraction.

Après avoir fait défaut sur la majeure partie de sa dette extérieure en 2022, le Ghana a obtenu en mai 2023 un programme d’aide de 3 milliards de dollars de la part du FMI. Ce pays d’Afrique de l’Ouest aux prises avec une grave crise économique consécutive au ralentissement provoqué par la pandémie de coronavirus et les retombées de la guerre en Ukraine a également conclu en janvier dernier un accord de restructuration de 5,4 milliards de dollars de prêts avec ses créanciers officiels.

Il s’efforce désormais de trouver un accord avec les détenteurs d’environ 13 milliards de dollars d’obligations internationales.

ecofin

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