Agression de Samara à Montpellier : qu’est-ce que la « mission flash » annoncée par Nicole Belloubet ?

Politique Paris VIIIe, le 2 octobre 2019 conseil des ministres Nicole Belloubet Garde des Sceaux, ministre de la Justice Photo LP / Fred Dugit

L‘inspection générale de l’Éducation nationale va se rendre dès vendredi à Montpellier pour le début de la mission flash, a assuré Nicole Belloubet.

Après l’émotion et l’indignation, place aux actes. Jeudi, deux jours après la violente agression de Samara, une adolescente de 14 ans, devant son collège à Montpellier, la ministre de l’Éducation Nicole Belloubet a annoncé la mise en place d’une « mission flash » dès vendredi pour faire la lumière sur les faits. Mais de quoi s’agit-il ?

À l’Assemblée nationale, une ou plusieurs commissions peuvent lancer des missions d’information.

Elles donnent lieu à des auditions puis à un rapport écrit. La Conférence des présidents, qui réunit chaque semaine le président de l’Assemblée ainsi que les chefs des groupes parlementaires, a aussi le pouvoir de mettre en place une mission d’information.

Ces travaux ont pour habitude de durer environ six mois, ou plus.

Par exemple, le rapport d’une récente mission d’information sur le contrôle de l’école privée, commencée en juin dernier, a été rendu public à l’Assemblée ce mardi.

« Huit jours de travail »
Une « mission flash » est tout simplement une mission d’information plus courte que les traditionnelles. Elles permettent de se saisir d’une question d’actualité et de rendre des conclusions dans des timings plus adaptés. Elles ont aussi l’avantage d’être plus souples dans leurs mises en place.

La preuve : l‘inspection générale va se rendre dès vendredi à Montpellier pour le début de la mission flash, a assuré Nicole Belloubet peu après son annonce.

C’est donc l’inspection générale de l’Éducation nationale qui va prendre en charge cette mission, qui a pour but « d’établir la réalité des faits et d’établir les responsabilités » après le passage à tabac de Samara, 14 ans, devant son collège mardi.

Nicole Belloubet donne « huit jours de travail » à l’inspection pour connaître les circonstances de cette violente agression.

« Je veux tout savoir sur ce qu’il s’est passé durant les semaines et les mois précédents dans l’établissement, sur ce qu’il s’est passé dans les dernières heures dans l’école et hors de l’école », a poursuivi la ministre. « C’est évidemment capital. Nous devons la vérité à Samara, à la famille et bien sûr à notre institution ».

leparisien

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