L’adolescente, scolarisée dans un collège de Montpellier, a été « frappée par un groupe de trois individus » mardi, dont une mineure de 14 ans étudiant dans le même établissement.
« Inexcusable ». La ministre de l’Éducation, Nicole Belloubet, a réagi ce jeudi à l’agression de Samara, cette adolescente très violemment frappée à Montpellier mardi, annonçant une « mission flash » pour faire la lumière sur les faits.
« L’inspection générale va se rendre sur place pour une mission flash dès demain (vendredi) », a précisé sur BFMTV la ministre, qui a indiqué avoir contacté la famille de la jeune fille.
L’adolescente de 13 ans a été « frappée par un groupe de trois individus » mardi, dont une mineure de 14 ans étudiant dans le même établissement.
Cette dernière a depuis été interpellée, selon un communiqué du parquet de Montpellier.
« Gravement blessée », la jeune fille a été admise dans la soirée à l’hôpital mais « son pronostic vital n’est désormais plus engagé », a précisé le parquet mercredi. L’agression s’est produite mardi aux alentours de 16 heures devant le collège Arthur-Rimbaud situé dans le quartier de Mosson-La Paillade, au nord-ouest de Montpellier.
« Nous devons tout savoir sur ce qu’il s’est passé durant les mois précédents, les heures précédentes, à l’école et en dehors de l’école. Nous devons la vérité à Samara, à sa famille, à l’institution », a défendu la ministre de l’Éducation nationale ce jeudi.
Sécurisation des établissements scolaires
Quant à la responsabilité éventuelle des chefs de l’établissement, la ministre a déclaré : « Il y aura des conséquences tirées de cette inspection flash. Je ne faillirai pas. »
L’inspection devra également servir à déterminer si la jeune fille a été victime de harcèlement de la part de ses camarades. « Nous menons une politique de lutte contre le harcèlement. S’il y a eu du harcèlement, nous verrons ce qu’il convient de décider », a expliqué Nicole Belloubet.
Ce jeudi se tient une réunion interministérielle sur la sécurisation des établissements scolaires.
« Pour pouvoir apprendre dans de bonnes conditions, il faut un climat serein, et pour cela il faut de la sécurité », a rappelé la ministre.
afp