Le Syndicat des apiculteurs du département a passé une convention avec Conches-en-Ouche pour former des éleveurs amateurs.
Cette année 2021 ne restera pas dans les mémoires. Avec un gel tardif et les pluies abondantes du début de l’été, la floraison des arbres et des fleurs ne permettront pas aux apiculteurs de récolter du miel en abondance dans le département de l’Eure. Ça, c’est une réalité que les élèves de la première promotion du rucher école de Conches-en-Ouche ont apprise. En convention entre la ville et le Syndicat des apiculteurs de l’Eure, Philippe Desrots a en charge de former une quinzaine d’éleveurs amateurs.
Comme dans trois autres écoles du département (Guichainville, Beaumesnil et Épaignes), les particuliers, « car nous ne sommes pas là pour former des professionnels » ont suivi le formateur tout au long d’une année apicole, « du printemps à l’hivernage, soit une quinzaine de séances le samedi matin. Cela se déroule à l’ancien EHPAD, dans un local mis à disposition par la commune. À la fin, les élèves sont capables de gérer plusieurs ruches en toute autonomie ». « Les postulants doivent être motivés, insiste Philippe Desrots. Lors de leur inscription, ils doivent expliquer leur intérêt. C’est pour cela que chaque promotion ne compte que 15 stagiaires, principalement de la commune ou des environs. L’année coûte 70 €, plus 20 € d’adhésion au syndicat. »
« Nous avons récupéré une quarantaine de kilos de miel »
Bien entendu, l’apothéose lorsqu’on élève des abeilles, c’est la récolte du miel : « Lors d’une bonne saison, une ruche peut contenir entre 50 et 60 kilos de miel », annonce le formateur. Une opération en plusieurs étapes enseignée aux élèves : Enfumage, récolte des cadres, désoperculisation des rayons, extraction par gravitation du miel, filtration et mise en pot. « Lors de notre première récolte, nous avons récupéré une quarantaine de kilos de miel. Chacun des membres va repartir avec sa part », sourit Philippe Desrots.
Source: leparisien
1 Commentaire