Européennes : au RN, «on n’est pas anti-étrangers, on est pro-français», revendique Matthieu Valet

France, Valence, 2023-09-30. Matthieu Valet, spokesperson for the Independent Union of Police Commissioners (SICP) during a debate at the Jeunes LR back-to-school campus. Photography by Nicolas Guyonnet / Hans Lucas. France, Valence, 2023-09-30. Matthieu Valet porte-parole du Syndicat independant des commissaires de police (SICP) lors d un debat au campus de rentree des Jeunes LR. Photographie de Nicolas Guyonnet / Hans Lucas. (Photo by Nicolas Guyonnet / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP)

L’ancien porte-parole et secrétaire national du syndicat de police SICP a annoncé officiellement sur Europe 1 rejoindre le parti à la flamme en vue des élections européennes.

«J’ai la fierté de rejoindre le grand mouvement populaire de Marine Le Pen et Jordan Bardella», a déclaré ce mardi matin sur Europe 1 Matthieu Valet, ancien patron du syndicat de police SICP, qui sera présent sur la liste du Rassemblement national pour les élections européennes.

Après le ralliement de l’ancien patron de Frontex, Fabrice Leggeri, puis de l’essayiste et démographe Malika Sorel à la deuxième place derrière Jordan Bardella, c’est donc au tour de l’ancien policier de rejoindre le RN pour mener la bataille des européennes.

«Ce grand mouvement populaire […] est le seul parti qui a le courage de défendre tous les Français de cœur et d’esprit», a-t-il notamment affirmé insistant dans cette première interview politique sur ses origines modestes et son parcours.

«Moi j’ai été gardien de la paix, officier puis commissaire par les concours, le travail, l’effort et le mérite et c’est ça qui est magnifique», a déclaré Matthieu Valet. Au RN, «on peut venir d’ailleurs et venir d’ici : Jordan Bardella a des origines italiennes, Malika Sorel a des origines algériennes, moi j’ai des origines espagnoles», a-t-il ajouté vantant les choix de «Marine Le Pen et Jordan Bardella» qui portent les parcours de «ceux qui se sont assimilés, de ceux qui ont toujours, à la sueur de leur front, monté l’escalier social de cette république».

«Le déshonneur et la guerre»
L’ancien commissaire de police a aussi expliqué avoir grandi dans «une cité populaire du nord de la France» et avoir été élevé «seul par une mère espagnole». «On ne m’a rien donné, j’ai été tout chercher avec les dents, comme beaucoup de Françaises et de Français», a-t-il assuré en concluant qu’au Rassemblement national, «on n’est pas anti-étrangers, on est pro-français».

Matthieu Valet a dénoncé par ailleurs les «promesses non tenues».

«Dans la macronie, c’est plein de promesses et après c’est plein de paresse», a-t-il expliqué évoquant notamment les propos du président de la République qui avait critiqué les «violences policières» et les «contrôles au faciès» sur le média Brut.

«Après l’affaire Nahel , lors de laquelle la présomption d’innocence de ce policier Florian qui a donné et consacré toute sa vie à la République a été sacrifiée sur l’autel de la paix sociale, le président a eu le déshonneur et la guerre», a également dénoncé l’ancien responsable de la BAC du Val-de-Marne déplorant une France «en état d’urgence absolue».

afp

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