Il y a un déficit persistant d’infrastructures, important pour les échanges et la connexion entre les différents acteurs de l’économie. Tel est le constat de la vice-présidente exécutive de AFREXIMBANK.
Mme Kanayo AWANI qui s’exprimait ainsi lors du Forum d’investissement de la Cedeao (EIF) 2024 à Lomé au Togo, les 4 et 5 avril 2024, a attiré l’attention sur le fait que l’impact de ce déficit s’élève entre 130 et 170 milliards de dollars par an, soit 2% du Produit intérieur brut (Pib) chaque année pour l’Afrique.
Elle a souligné dans la foulée que l’insuffisance des infrastructures énergétiques affecte la consommation des africains, et il n’y en a que 30% qui ont accès à l’électricité et cela affecte la productivité de 40%. Ce qui, selon elle, fait 600 millions d’africains qui n’ont pas l’électricité.
Par ailleurs, la vice-présidente de Afreximbank a, toutefois, estimé qu’il faut rester optimiste et explorer des solutions comme les mécanismes de financements innovants, les cadres réglementaires solides qui encouragent la collaboration.
Concernant les réalisations dans le cadre des infrastructures, elle a confié qu’à Afreximbank , ils ont mis en œuvre des projets avec pour objectif de monter des infrastructures.
En ce sens, elle a cité une centrale électrique à gaz à cycle combiné de 300 mégawats au Sénégal, une cale sèche flottante dans le port de Takoradi au Ghana, une route entre la Côte d’Ivoire, le Mali et le Sénégal et un train de Gaz naturel liquéfié (Gnl)complet au Nigéria.
Pour faciliter les investissements, elle également indiqué qu’ils ont mis en place des programmes de garanties efficaces pour impulser des secteurs stratégiques, notamment les infrastructures.
Actu-Economie