La jeune femme a contribué à mettre sous le projecteur la pollution du littoral par les micro-billes de plastique en participant ce lundi à une opération de ramassage à Clohars-Carnoët.
Il y avait foule ce lundi après-midi sur la plage de Bellangenêt, à Clohars-Carnoët (Finistère). A l’initiative du réseau Saint-Algues (les coiffeurs) et en partenariat avec l’association Project Rescue Océan, on pouvait participer à l’opération Clean Walk, une action de nettoyage de la plage, aux côtés de… Miss France, autrement dit Eve Gilles. Le charme et la grâce au service de la protection de l’environnement.
Certains ne sont venus que pour essayer de se faufiler dans la foule, rêvant d’apercevoir la ravissante Eve Gilles et, pour les plus chanceux, de repartir avec un selfie.
Mais la plupart, tout de même, sont là avec la ferme intention de se retrousser les manches pour ramasser les déchets, plus particulièrement ces micro-billes de plastique, appelées poétiquement « larmes de sirènes » , qui envahissent les plages du Finistère depuis quelques mois.
Justine et ses filles, Lucie et Camille, âgées de 9 et 12 ans, étaient venues pour les deux raisons. « L’école sensibilise beaucoup les élèves à la protection de l’environnement. D’où notre participation aujourd’hui à cette action de ramassage. Mais je vais être franche. Je suis Ch’ti, comme Miss France et j’ai suivi son élection.
J’aimerais beaucoup faire un selfie mais vu le monde, ça m’étonnerait que j’arrive à passer. »
C’est avec gentillesse et un charmant sourire, un brin timide, qu’Eve Gilles a avoué qu’elle ne connaissait pas la Bretagne. « Je n’avais pas encore eu l’occasion de venir dans cette région. C’est superbe. En plus, j’ai pu aussi déguster ce midi un excellent poisson, du merlu. » Miss France a félicité les organisateurs de la journée, se déclarant ravie de participer à cette action de nettoyage des plages.
« Ma génération s’implique beaucoup dans les enjeux climatiques, pour l’avenir des futures générations. »
Elle s’est rendue sur la plage et, comme les autres, a ramassé les micro-billes, se faisant expliquer par Benoît Schuman, président de Project Rescue Océan, l’origine de la présence intrusive des « larmes de sirènes ».. C’est sous les yeux émerveillés des petits et grands que Miss France est en suite repartie sous d’autres cieux pour mettre en lumière d’autres belles causes.
C’est la 2e année que cette opération est organisée en France.
L’an dernier, c’était à la Rochelle avec Miss France 2023, Indira Ampiot. « Saint-Algue, partenaire historique du comité Miss France, est très impliqué dans la protection environnementale et a des partenariats avec de nombreuses associations qui œuvrent dans ce sens, notamment Project Rescue Océan.
Cette association touche tout le monde par ses actions et ses campagnes de sensibilisation dans les écoles.
C’est pour cela que nous avons voulu organiser des actions communes. Nous espérons développer ce partenariat dans les années à venir », a expliqué pour sa part Fred Auffret, directeur du réseau de coiffeurs.
leparisien