Afrique: Cinq façons de contribuer à la protection de l’environnement à l’occasion de la Journée de la Terre nourricière

L’humanité bat tous les mauvais records en matière de réchauffement climatique. Les écosystèmes fragiles sont soumis à une pression énorme. Plus d’un million de plantes, d’animaux et d’autres êtres vivants risquent de disparaître. L’air pollué et la pollution chimique menacent nos terres, nos océans et notre santé.

Mais la Journée internationale de la Terre nourricière, le 22 avril, nous rappelle que nous pouvons faire beaucoup, en tant qu’individus, pour lutter contre la triple crise planétaire du changement climatique, de la perte de la nature et de la biodiversité, et de la pollution et des déchets.

« Chaque mesure, quelle qu’en soit sa taille, est importante pour la planète », a déclaré Bruno Pozzi, directeur adjoint de la division des écosystèmes du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).

« L’urgence climatique, la perte de la nature et la pollution mortelle ne sont pas inévitables. Nous pouvons inverser le déclin de la Terre, mais il faut pour cela que nous nous rassemblions et que chacun joue son rôle ».

Le PNUE a mis au point des outils permettant d’agir en faveur de l’environnement sur toute une série de questions. Voici un guide de cinq d’entre elles :

1. Raviver les écosystèmes qui nous soutiennent

Saviez-vous que plus de 2 milliards d’hectares de terres sont dégradés dans le monde ? Ou que le nombre et la durée des sécheresses ont augmenté de 29 % depuis 2000 ? Il est essentiel de trouver des solutions à ces problèmes mondiaux. C’est pourquoi la Journée mondiale de l’environnement du 5 juin se concentre sur la restauration des terres, la désertification et la résistance à la sécheresse.

Le Document de référence pour la restauration des écosystèmes : un guide pratique pour guérir la planète décrit des approches pour restaurer huit types d’écosystèmes importants : les forêts, les terres agricoles, les prairies et les savanes, les rivières et les lacs, les océans et les côtes, les villes et les villages, les tourbières et les montagnes. En prenant les mesures recommandées, vous pouvez faire partie d’une #GénérationRestauration !

2. Faites-vous entendre au sujet du changement climatique

Le monde est en proie à une urgence climatique, une « alerte rouge pour l’humanité », selon le secrétaire général des Nations unies. Si les émissions de gaz à effet de serre ne diminuent pas de façon spectaculaire, le réchauffement pourrait dépasser les 2,9 °C au cours de ce siècle.

La campagne Agissons : faites-vous entendre du PNUE montre comment les citoyens peuvent contraindre les gouvernements et les entreprises à opérer le type de changement systémique nécessaire pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels.

3. Combattre les piles de déchets plastiques à travers le monde

Le plastique est omniprésent. Il est présent dans nos vêtements, nos appareils ménagers, les jouets des enfants, les emballages alimentaires, les dispositifs médicaux… et la liste est encore longue. Bien que le plastique ait de nombreuses utilisations, notre dépendance au plastique à usage unique est désastreuse pour la planète.

Il faut des milliers, voire des dizaines de milliers d’années pour qu’il se dégrade. Pourtant, nous continuons à produire et à consommer 430 millions de tonnes de plastique par an, dont les deux tiers finissent rapidement en déchets déversés dans les décharges et polluant les lacs, les rivières, les sols et les océans.

Réalisant l’ampleur des effets du plastique sur le changement climatique, les écosystèmes, la faune et la flore et l’économie, les États membres de l’ONU se sont mis d’accord sur une résolution visant à créer un instrument juridiquement contraignant d’ici 2024 pour mettre fin à la pollution plastique.

En parallèle à la quatrième réunion du Comité intergouvernemental de négociation (CIN) sur l’accord mondial, la boîte à outils du PNUE, Stratégie : Il est temps de vaincre la pollution plastique (en anglais) présente ce que les individus peuvent faire pour aider à mettre fin à ce fléau environnemental.

Il s’agit notamment de réduire la quantité de plastique inutile, de choisir de réutiliser les produits au lieu d’en acheter de nouveaux, de soutenir les marques qui conçoivent le plastique différemment et tentent de minimiser les plastiques à usage unique, et de demander aux gouvernements d’adopter des politiques d’économie circulaire et de renforcer les systèmes de gestion des déchets.

4. Bannir l’air pollué du ciel

Plus de 99 % de la population mondiale respire un air insalubre. La pollution de l’air est le plus grand risque environnemental pour la santé de notre époque, causant environ 7 millions de décès prématurés chaque année. L’exposition à l’air pollué peut également provoquer des maladies cardiaques et pulmonaires, des cancers du poumon et des accidents vasculaires cérébraux, entre autres.

Les polluants atmosphériques nuisent également à notre environnement naturel, en réduisant la quantité d’oxygène dans nos océans, en rendant la croissance des plantes plus difficile et en contribuant à la crise climatique.

La Journée internationale de l’air pur pour des ciels bleus, le 7 septembre, vise à sensibiliser au problème, tandis que le guide interactif du PNUE (en anglais) détaille les mesures que vous pouvez prendre pour promouvoir un air plus pur.

5. Planter des arbres correctement

Les arbres sont extraordinaires.Ils capturent le carbone de l’atmosphère, protègent et fertilisent les sols, fournissent une source de bois de chauffage et de bois d’œuvre, et abritent de nombreux animaux, oiseaux et insectes. Il n’est donc pas étonnant que la plantation d’arbres, destinée à restaurer les écosystèmes et à lutter contre le changement climatique, soit devenue si populaire.

Mais ce n’est pas aussi simple qu’il y paraît. Par exemple, planter les mauvais arbres aux mauvais endroits (en anglais) peut nuire à la biodiversité et entraîner toutes sortes de conséquences imprévues.

Le document du PNUE intitulé Tree planting and ecosystem restoration : a crash course (en anglais) énonce cinq règles de base pour bien faire les choses.

La Journée internationale de la Terre nourricière est célébrée dans le monde entier le 22 avril. Il s’agit de la troisième Journée de la Terre nourricière célébrée dans le cadre de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes.

À propos de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes :

L’Assemblée générale des Nations unies a proclamé la période 2021-2030 Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes. Dirigée par le Programme des Nations unies pour l’environnement et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, avec le soutien de partenaires, elle est conçue pour prévenir, stopper et inverser la perte et la dégradation des écosystèmes dans le monde entier.

Elle vise à redonner vie à des milliards d’hectares d’écosystèmes terrestres et aquatiques. Appel mondial à l’action, la Décennie des Nations unies rassemble le soutien politique, la recherche scientifique et les moyens financiers nécessaires pour intensifier massivement la restauration.

UNEP.

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