États-Unis: les manifestations pro-palestiniennes mettent les campus sous haute tension

Aux États-Unis, 93 personnes ont été arrêtées, hier, mercredi 24 avril, lors d’une manifestation pro-palestinienne à Los Angeles, sur le campus de l’université de Californie du sud. Plusieurs d’autres dizaines de manifestants avaient déjà été arrêtés en début de semaine devant l’université de New York, et dans celle de Yale.

Les manifestations étudiantes ont commencé en octobre 2023 pour protester contre le nombre croissant de victimes dans la guerre d’Israël contre le Hamas à Gaza. La dernière vague de manifestations est partie la semaine dernière de l’université Columbia, à New York et s’est étendu à d’autres campus, notamment dans les États de la Nouvelle-Angleterre, dans le nord-est, où les universités ont demandé à la police d’interpeller les étudiants qui manifestent contre l’alliance militaire, diplomatique et économique des États-Unis avec Israël.

Garde nationale
A l’université de Columbia, des dizaines de personnes ont ainsi été arrêtées la semaine dernière à la demande des responsables, qui ont donné jusqu’à ce vendredi aux manifestants pour évacuer le campus. L’université de Columbia où s’est rendu, ce mercredi 24 avril, le président de la Chambre des représentants au Congrès, le républicain Mike Johnson, un proche de Donald Trump, qui, sous les huées, a dénoncé « l’idéologie radicale et extrême » des manifestants, affirmant qu’ils plaçaient « une cible sur le dos des étudiants juifs aux États-Unis », et menaçant de faire appel à la garde nationale.

« Liberté d’expression »
De son côté, la Maison Blanche a affirmé que le président Joe Biden soutenait « la liberté d’expression, le débat et la non-discrimination » dans les universités, tout en soulignant qu’« en cas de rhétorique haineuse, en cas de violence, nous devons dénoncer ».

rfi

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