Affaire Kendji Girac : une artiste affiche une position radicale après la conférence de presse

L’affaire Kendji Girac fait couler beaucoup d’encre… Après les révélations du procureur de Mont-de-Marsan lors d’une conférence de presse qui s’est tenue jeudi 25 avril, l’heure est aux prises de position pour certains. Une actrice, réalisatrice, danseuse et chorégraphe a décidé de prendre la parole après les détails révélés par le magistrat et n’a pas caché sa colère.

Dans la nuit du dimanche au lundi 22 avril, Kendji Girac s’est blessé par balle au niveau du thorax. « 

Tiré d’affaire », comme l’a annoncé son manager Hakim Nassouh, après la réussite de l’opération chirurgicale du chanteur, le papa d’Eva Alba aurait tenté de « simuler un suicide » sans savoir que son arme était chargée. Une hypothèse révélée hier, jeudi 25 avril, par Olivier Janson, procureur de la République de Mont-de-Marsan, qui a tenu une longue conférence de presse pour éclaircir, entre autres, les circonstances de la blessure du compagnon de Soraya Miranda.

Après cette prise de parole du magistrat, les réactions ont été nombreuses dont celle de Vianney qui a regretté qu’Olivier Janson ne donne trop de détails sur l’intimité de son ami.

Il n’était d’ailleurs pas le seul à être de cet avis puisque le manager et l’agent du chanteur ont confié leur incompréhension face au déballage de « l’intimité de la vie privée et familiale de Kendji Girac qui est un homme discret et réservé par nature, et ce sans nécessité au regard de l’enquête en cours ». Outre ces prises de positions, il y en a une qui risque de ne pas forcément plaire aux proches du chanteur.

C’est celle de la comédienne, danseuse et metteuse en scène Andréa Bescond qui a pris la parole, ce vendredi 26 avril, sur Instagram, pour donner son avis sur cette histoire dans laquelle elle ne considère par Kendji Girac comme une victime.

Le comportement de Kendji Girac critiqué

Sur fond noir, elle a écrit : « Tu es Kendji Girac. D’après les médias, tu t’es tiré une balle dans le corps pour mettre la pression à ta femme qui te fait des reproches sur ton comportement à risques. Sache que de menacer de se suicider quand un.e partenaire souhaite interrompre une relation, c’est une torture psychologique infligée à l’autre ».

Elle a renchéri : « Si il y a des enfants, c’est également une violence vicariante : la ‘culpabilité’ ressentie par la mère vis à vis des enfants, le regard porté par la famille sur elle ».

En colère, la comédienne ne s’est pas arrêtée là. « Quand quelqu’un.e qu’on aime évoque la rupture, on travaille sur soi pour changer les choses et si on ne peut pas, on accepte car personne n’appartient à personne. Et on espère que tu ne vas pas jouer la victime, tu ne l’es pas Kendji Girac, tu fais souffrir tes proches pour ton égo », a-t-elle poursuivi.

Et de conclure : « Fais une thérapie ».

Exclusif - Kendji Girac - Concert "Corsu Mezu Mezu" à la Défense Arena à Paris, France. Le 28 octobre 2023. © Christophe Clovis / BestimageAndré Bescond a aussi tenu à apporter une précision en légende de sa publication. 
« Note à certains médias : le problème n’est pas le fait qu’il y aurait des armes qui circulent dans la communauté des gens du voyage. C’est de la stigmatisation. Des armes, il y en a partout… des féminicides commis par arme à feu, c’est régulier. Vous passez à côté du sujet », a-t-on pu lire. Sa prise de position a suscité de nombreuses réactions dont celles d’internautes parfois mitigés.

« Mais MERCI pour ce texte, j’en peux plus d’entendre la terre entière s’apitoyer sur ce mec depuis des jours », « J’envoie tout mon soutien à sa femme Soraya qui vit un moment très très dur dans l’indifférence », ou encore « Merci pour votre annotation.. Comme bien souvent malheureusement, le sage montre la lune le sot regarde le doigt », ont-ils écrit.

D’autres, a contrario, ont regretté la prise de parole de la réalisatrice.

Ainsi, ils lui ont indiqué : « Pourtant j’aime ce que vous faites mais là le jugement est facile. Qui vous dit qu’il ne l’a pas protégée, qui vous dit qu’il n’a pas juste craqué ? », « Vous jugez… vite, comme le font les chaînes d’infos. Connaissez-vous le dossier ? », mais aussi, « J’aime et je vous suis dans votre combat pour défendre toutes ces victimes ,mais là vous dépassez les bornes .Que savez vous de leur histoire ??? C’est trop facile ! ».

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