Déjà sous le coup d’une enquête de la Confédération Africaine de Football (CAF) depuis près d’un an, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto’o, vient de voir l’instance continentale contrecarrer ses plans concernant une autre affaire.
En pleine Coupe d’Afrique des Nations 2023, une polémique avait en effet éclaté lorsque son ex-coéquipier Geremi Njitap, président du Syndicat national des footballeurs du Cameroun (Synafoc), a été accusé d’avoir pénétré sans autorisation dans les vestiaires de l’équipe nationale camerounaise. L’ancien Merengue s’était plaint d’avoir été recalé violemment par un membre du service d’ordre.
Son attitude avait été condamnée par la Fecafoot, qui s’apprêterait à le suspendre de toutes activités liées au football pour une période d’au moins cinq ans !
Ayant eu vent de cette procédure, la CAF a tapé du poing sur la table, estimant qu’elle est le seul juge dans cette affaire et qu’il n’est pas du ressort de la Fecafoot de sanctionner Geremi pour un incident ayant eu lieu en marge d’une compétition organisée par la CAF.
La CAF demande à la Fécafoot de cesser toute procédures en cours
“À la suite de la rencontre opposant le Cameroun à la Gambie durant la phase de groupe de la Coupe d’Afrique des Nations Totalenergies Cote d’Ivoire 2023, Monsieur NJITAP se serait introduit sans autorisation dans les vestiaires réservés à l’équipe nationale du Cameroun.
Pour cette raison, et au regard des informations qui nous sont parvenues, la FECAFOOT s’apprêterait à prendre des mesures qui entraveraient potentiellement l’exercice d’une activité liée au football pour la personne mise en cause“, rappelle ainsi une correspondance de la CAF en date du 6 mai adressée à la Fecafoot.
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