Sous la direction de la ministre de la Restauration des institutions, Murielle Minkoué Mintsa, ce comité devra travailler à satisfaire aux aspirations du peuple gabonais, traduites par les résolutions du dialogue national achevé le 30 avril.
Après le dialogue national inclusif pour transformer le Gabon en un État de droit et une démocratie véritables, l’exécutif exercé par le CTRI a mis en place un Comité constitutionnel national de 23 membres chargé de proposer une nouvelle constitution, ainsi qu’un nouveau Code électoral.
Un référendum national est ensuite prévu pour consacrer la nouvelle loi-cadre, qui tiendra notamment compte de résolutions clés comme l’interdiction de révision de la durée et du nombre de mandats présidentiels, ainsi que l’intangibilité de la règle de séparation des pouvoirs.
Une autre des recommandations du dialogue national est l’adoption d’une forme d’État unitaire décentralisé, avec souveraineté du peuple sur le territoire et ses ressources, naturelles, culturelles, etc.
Le comité constitutionnel inclut 3 membres de l’actuel gouvernement gabonais, note Le Nouveau Gabon, à savoir Murielle Minkoué Mintsa (ministre de la Restauration des institutions), Brigitte Onkanowa (Ministre de la Défense) et Paul-Marie Gondjout, (ministre de la Justice).
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