L’ONU mène actuellement une délégation au Sud-Kivu pour préparer avec les autorités locales l’après-Monusco. La mission de maintien de la paix de l’ONU doit quitter définitivement le Sud-Kivu le 30 juin.
Devant la presse, le coordonnateur résident du système des Nations unies et co-président du groupe de coordination des partenaires (GCP) Bruno Lemarquis a présenté les enjeux de la transition entre la Monusco et les autorités congolaises : « Une fois que la Monusco sera partie, certaines des taches de seront transférées au gouvernement congolais en ce qui concerne la sécurité, la protection des civils, les droits de l’homme, le renforcement des institutions, l’appui au PDDRC-S, etc ».
Cette visite, « c’est pour que les partenaires se rendent compte d’eux-mêmes sur le terrain comment est-ce qu’on peut faire pour que cette transition soit une réussite et qu’on tire de cette transition des leçons positives pour la transition au Nord-Kivu puis pour la transition en Ituri mais aussi pour des transitions d’autres missions des Nations unies qui se retirent dans d’autres pays », a-t-il dit.
La délégation s’est entretenue avec les autorités provinciales du Sud-Kivu sur le processus de planification conjoint qui attend une validation à Kinshasa car les défis sécuritaires et liées aux infrastructures routières sont nombreux.
Mais Bruno Lemarquis reste optimiste : « Souvent, quand on parle du Congo, on dit que c’est un pays en guerre, que c’est un pays en crise. Donc c’est important de changer le narratif. Avant de parler des défis, il faut parler des opportunités de cette province ».
Composé d’une vingtaine de partenaires techniques et financiers de la RDC parmi lesquels des chefs des coopérations, des représentants de l’Union européenne, de la Banque mondiale, de la Monusco et des agences et des systèmes des Nations unies, le groupe de coordination des partenaires va passer cinq jours au Sud-Kivu.
RFI