La protection de la faune et de la flore marines et sous-marines devient urgente.
Le ministère de l’Environnement et du Développement durable envisage d’étendre les aires marines protégées et s’est engagé à les tripler. « Madagascar dispose de plusieurs espèces marines, notamment des oiseaux marins et des récifs coralliens qui n’existent qu’à Madagascar. Pour préserver toutes ces richesses, nous devons mettre en place des aires marines protégées.
Il est également primordial de les protéger pour faire face au changement climatique », a déclaré Rinah Razafindrabe, directeur général de la gouvernance environnementale auprès du ministère de l’Environnement et du Développement durable, lors de la célébration de la Journée Internationale de la Biodiversité à Mandraka vendredi dernier.
Actuellement, vingt-deux aires marines protégées existent, couvrant près de 1,38 million d’hectares d’habitats marins.
L’extension de ces aires marines protégées serait très bénéfique. Une étude de la Fondation pour les aires protégées et la biodiversité de Madagascar (FAPBM) en 2021 a révélé qu’elles génèrent 182 millions de dollars US par an grâce à la pêche dans les aires marines protégées et 10 millions de dollars US par an grâce à la pêche dans les mangroves protégées, sans parler des bénéfices apportés par le tourisme.
« L’objectif n’est pas seulement de les protéger, mais surtout de les préserver pour que la population actuelle et les générations futures puissent bénéficier de ces ressources marines », souligne Rinah Razafindrabe.
lexpress de madagascar