Dans un message relatif à la Journée mondiale de l’environnement, célébrée chaque année le 5 juin, la ministre Congolaise de l’Environnement, du Développement et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a évoqué les initiatives visant à faire face aux inondations, aux érosions, aux vagues de chaleur liées au dérèglement climatique etc. au niveau national, insistant sur la mobilisation de la communauté internationale.
En effet, plus d’un demi-siècle après l’instauration de la Journée mondiale de l’environnement par les Nations unies en 1972, la menace de la désertification et de la dégradation des terres reste persistante. La sécheresse a progressé de près de 30% depuis l’an 2000 et 40% des terres de la planète sont dégradées, selon les données des Nations unies.
Si rien n’est fait d’ici aux dix prochaines années, 50 millions de personnes pourraient être déplacées en raison de la dégradation des terres arables, a prévenu l’ONU.
Le premier rempart contre la dégradation des terres et l’érosion des sols, selon la ministre de l’Environnement, du Développement et du Bassin du Congo, demeure la préservation des forêts et de la végétation servant de fertilisants pour les sols.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification et la dégradation des terres, a-t-elle poursuivi, des mesures décisives ont été prises par le gouvernement du Congo pour protéger, restaurer et gérer durablement les terres.
Arlette Soudan-Nonault a énuméré les sacrifices déjà consentis par l’Etat congolais.
« Les efforts du gouvernement ont conduit à l’aménagement durable de vingt et une concessions forestières, représentant 8 millions d’hectares ; la mise sous aménagement de trente-six concessions ; la certification de sept concessions forestières ; la création de 19 aires protégées et la mise en œuvre depuis 2011 du Programme national d’afforestation et de reboisement ».
A l’en croire, ces mesures ont permis au pays de maintenir son taux de déforestation à 0,05%.
Rappelons que, malgré les nombreuses initiatives, seulement 115 pays de la planète se sont engagés à restaurer à l’horizon 2030 entre 765 millions et un milliard d’hectares de terres, soit une superficie aussi grande que la Chine.
VivAfrik