Comment la « génération restauration » peut sauvegarder les terres et les moyens de subsistance en Afrique

Face à la triple crise planétaire du changement climatique, de la perte de la nature et de la pollution, le monde se réunit ce 5 juin 2024 pour célébrer la Journée mondiale de l’environnement. Des centaines de millions de personnes s’engagent dans ce moment important pour l’action environnementale.

Depuis 1973, la Journée mondiale de l’environnement, sous l’égide du programme des Nations Unies pour l’environnement, a permis de prendre des mesures pour résoudre certains des problèmes environnementaux les plus pressants de la planète.

Cette année, la Journée attirera le regard du monde sur trois défis périlleux, mais souvent négligés : la dégradation des sols, la désertification et la sécheresse.

Un cinquième des terres de la planète est aujourd’hui dégradé, les lacs se ratatinent, les forêts disparaissent et les exploitations agricoles se transforment en champs de poussière. Cette dégradation affecte le bien-être de plus de 3 milliards de personnes, et le problème devrait s’aggraver.

La Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes – qui soutient fièrement la Journée mondiale de l’environnement – contribue à contrer cette crise. Lancée en 2021, la Décennie est un effort mondial visant à prévenir et à inverser les dommages causés par l’humanité au monde naturel.

Trois ans après le début de la Décennie, les pays se sont engagés à redonner vie à 1 milliard d’hectares de terres.

Ce chiffre est encourageant, mais ce n’est qu’un début. Nous devons restaurer au moins 1,5 milliard d’hectares d’ici à 2030 si nous voulons préserver le réseau de la vie sur Terre et éviter des conséquences réelles pour nous-mêmes, telles que des pénuries alimentaires.

vivafrik

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