Swiatek terrasse Gauff et affrontera Paolini en finale

La Polonaise s’est qualifiée jeudi pour une 3e finale à Paris en éliminant l’Américaine. L’Italienne, elle, a sorti la Russe Andreeva et jouera sa première finale.

Iga Swiatek s’est qualifiée pour sa troisième finale consécutive à Roland Garros en venant à bout de l’Américaine Coco Gauff. La Polonaise, N°1 mondiale a mis 1 heure et 37 minutes pour s’imposer 6-2, 6-4.

En finale, elle affrontera l’Italienne Jasmine Paolini, qui a battu la Russe Mirra Andreeva 6-3 6-1.

D’entrée de match la Polonaise qui restait sur 17 succès consécutifs sur le circuit a mis la pression sur l’Américaine qu’elle avait battue 10 fois en 11 confrontations pour s’offrir le break dès le premier jeu.

Et même si Gauff s’est offert une balle pour égaliser, elle semblait trop forcer pour soutenir la cadence, commettant de nombreuses fautes directes.

Une fois encore au 4e jeu l’Américaine aura une balle pour refaire son retard, annulée par une grosse faute en coup droit. La Polonaise en confiance s’est par la suite détachée 5-1, avant de conclure sur son service deux jeux plus tard sur la 18e faute directe de la championne de Flushing Meadow.

Gauff menait 3-1
Le deuxième set est plus accroché. Remontée après une altercation avec l’arbitre alors qu’elle menait 2-1, Gauff va réussir le break d’une accélération de revers gagnante pour se détacher 3-1. Mais elle n’a pas su maintenir cette cadence et la Polonaise saisit l’occasion pour aligner cinq des 6 jeux suivants et s’imposer à sa 4e balle de match d’une grosse faute en coup droit de l’Américaine.

Déjà gagnante en 2020, 2022 et 2023, Swiatek tentera demain de remporter son 4e titre sur la terre battue parisienne, et le troisième de rang. Une victoire samedi lui offrirait également son 5e titre en Grand Chelem puisqu’elle a également triomphé à Flushing Meadow en 2022.

L’Italie en force à Paris
Roland Garros continue de vibrer au diapason de l’Italie. Après l’accession de Jannik Sinner au premier rang mondial, Jasmine Paolini a causé encore une sensation en écartant la star en devenir qu’est Mirra Andreeva, pour gagner sa place en finale. Battue par la Russe le mois dernier à Madrid, la «petite» Italienne (1,63m) a fait preuve d’une grande lucidité et de beaucoup d’autorité pour terrasser une Andreeva particulièrement nerveuse 6-3, 6-1 en 1 heure et 13 minutes.

Onze ans séparent Andreeva (17 ans) de Paolini (28 ans), une différence d’âge qu’on n’avait plus vue depuis la victoire en 1985 de Chris Evert, 30 ans sur Gabriela Sabatini qui n’en avait alors que 15. Et même si l’Italienne est 15e mondiale, pour beaucoup, la Russe partait favorite tant sa fougue et son insouciance promettent de grandes choses.

Andreeva semblait désemparée
Mais d’entrée de jeu, l’Italienne a semblé la plus sereine des deux. Mobile, elle a bien distribué ses coups et fait bouger son adversaire dont le bras ne semblait pas aussi délié que la veille face à Sabalenka.

Rapidement l’Italienne s’est offert un premier break pour se détacher 3-1.

Au jeu suivant l’Italienne était là quand il a fallu écarter 3 balles de débreak, et quelques jeux plus tard, elle s’est offert la première manche 6-3 en 41 minutes sur un retour trop long de l’adolescente russe, sa 17e faute directe.

La Russe a semblé désemparée. Plus elle tentait de forcer son destin, plus son bras semblait se crisper tandis qu’en face Paolini paraissait gagner en confiance.

Paolini a réussi un premier break au 3e jeu du 2e set, puis encore un au 5e jeu sur encore une grosse faute en revers, d’une Andreeva qui avait les larmes aux yeux. Rien n’allait plus enrayer la spirale négative dans laquelle la Russe était prise au piège, et deux jeux plus tard, Paolini a conclu d’un jeu blanc d’un coup droit croisé gagnant. Elle pouvait laisser éclater sa joie.

Samedi, elle disputera à 28 ans sa première finale en Grand Chelem face à la grande patronne du circuit, Iga Swiatek. Et lundi elle se retrouvera au moins 7e mondiale.

tdg

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