L’Irlande et la République tchèque continuent le bal des européennes

Après les électeurs néerlandais qui se sont attelés à l’exercice démocratique les premiers en Union européenne, jeudi, vendredi, ce sont les Irlandais et les Tchèques qui vont voter aux élections, marquées par les thèmes d’insécurité économique, immigration, et les peurs de l’ingérence russe.

Les électeurs irlandais choisiront leurs 14 des 705 membres du Parlement, tandis que les électeurs tchèques désigneront leurs 21 membres du Parlement européen.

Le vote en Irlande est dominé par le thème de l’immigration qui exacerbe la crise du logement, la plus grave en Union européenne. Déjà une destination prisée, l’Irlande a vu affluer des vagues supplémentaires de migrants après que la Grande-Bretagne voisine a adopté le plan de renvoi des demandeurs d’asile vers le Rwanda.

La principale question reste cependant de savoir si le Fine Gael de centre-droit du premier ministre Simon Harris obtiendra un résultat plus important que le principal parti d’opposition, le Sinn Fein, les élections locales se déroulant également le même jour.

« Votez Sinn Feinn vendredi, c’est le premier pas vers un changement de gouvernement », a déclaré Mary Lou McDonald, cheffe de file du Sinn Fein, dans un message publié sur X, anciennement Twitter.

À l’est, les Tchèques font preuve d’une apathie généralisée lors du vote sur l’UE – le pays a enregistré le deuxième taux de participation le plus bas lors de la dernière édition en 2019, avec 28,72 %.

Le parti d’opposition centriste ANO de l’ancien premier ministre milliardaire Andrej Babis obtiendrait 23,1 % des voix, devançant de peu les partis gouvernementaux, selon l’agence de sondage tchèque STEM.

Les craintes d’une ingérence de la Russie ont été ravivées à l’approche du scrutin après que les autorités tchèques ont mis la main sur un site web soupçonné d’être une façade du Kremlin utilisée pour diffuser de la propagande russe.

L’enquête sur le site Voice of Europe s’est étendue à la Belgique, où siège le Parlement européen, à la suite d’allégations selon lesquelles des législateurs de l’UE auraient été payés par ce site.

euronews

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