Législatives : pas d’accord entre Reconquête et le RN, annonce Marion Maréchal

Paris, France, le 10 juin 2024. Marion Maréchal Le Pen (sur la photo) de Reconquête s'est rendue au siège du RN pour rencontrer Jordan Bardella et Marine Le Pen au lendemain des élections européennes. photo : LP / Olivier Corsan

« Jordan Bardella m’a informée d’un changement de position et du refus du RN du principe même d’un accord », a indiqué Marion Maréchal dans un communiqué publié sur X ce mardi.

Les tractations n’en finissent plus et les positions se tendent. Marion Maréchal (Reconquête) a déploré ce mardi « un changement de position » du Rassemblement national, qui « refuse le principe d’un accord », dans le cadre des élections législatives des 30 juin et 7 juillet.

« Jordan Bardella m’a informée cet après-midi d’un changement de position et du refus du RN du principe même d’un accord », a indiqué Marion Maréchal dans un communiqué publié sur X.

Pas d’association avec Éric Zemmour
« Malgré mes tentatives de négociation, le regrettable argument qui m’a été avancé étant qu’ils ne souhaitaient aucune association directe ou indirecte avec Éric Zemmour », précise l’eurodéputée nouvellement élue, dénonçant une décision « soudaine » et « contradictoire » qui n’est « pas à la hauteur des évènements et de l’espoir suscité parmi les Français ».

Marion Maréchal avait rencontré lundi après-midi Jordan Bardella et Marine Le Pen au siège du RN.

À l’issue de cette entrevue, le président du parti à la flamme avait souligné que sa concurrente d’hier avait « fait preuve durant toute la campagne d’une démarche et d’une attitude constructive à l’égard du Rassemblement national », tout en glissant que ça n’avait « pas été le cas d’Éric Zemmour » et Marion Maréchal avait exprimé son « souhait ardent » d’un rapprochement.

Elle devait « en discuter » mardi après-midi avec Éric Zemmour, le président de son parti Reconquête !, sur fond d’inimitié notoire entre eux. La tête de liste Reconquête aux Européennes devait également rencontrer mardi le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan.

afp

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