D’abord implacables puis fébriles, les Boston Celtics ont contenu le retour des Dallas Mavericks mercredi sur leur parquet (106-99) pour mener 3-0, tout près d’un 18e titre NBA.
Jerry West n’aurait pas aimé voir ça. Le héros des Los Angeles Lakers, comme joueur puis dirigeant, à la silhouette gravée dans le logo NBA, est mort mercredi, jour où ses rivaux historiques des Celtics se sont approchés d’un 18e titre NBA, un de plus potentiellement que ses Lakers (17), avec une occasion de titre dès vendredi à Dallas lors du match 4 d’une série à sens unique.
Jerry West, à qui la NBA a rendu hommage en avant-match à Dallas, avait perdu six fois en finale contre Boston dans les années 1960, gardant pour toujours une certaine acidité contre la franchise du Massachusetts.
Il aurait bien compris ce que sont en train de vivre les Mavericks, menés 3-0 et condamnés à l’exploit face à plus fort qu’eux. Jamais une franchise NBA n’a renversé une série de play-offs après avoir été menée 3-0.
Doncic mécontent
Avec 21 points d’avance à 11 minutes de la sirène, Boston semblait mercredi avoir éteint les espoirs texans, avant que Dallas ne réussisse un improbable 20-2 en 5 minutes pour revenir à 3 points, puis à 1 point un peu plus tard. La dynamique des Mavericks a été enrayée par la sortie définitive à 4 minutes 12 de la fin de leur magicien slovène Luka Doncic, pour six fautes personnelles, dont deux en 20 secondes.
« On ne pouvait pas jouer physique.
Je ne sais pas. Je ne veux pas trop parler. Six fautes en finale NBA comme ça (il tend simplement le bras). Franchement… », a soufflé Doncic, qui a passé sa partie à râler après les arbitres. Le Slovène, avec 27 points, 6 rebonds et 6 passes, a de nouveau formé un duo redoutable avec Kyrie Irving (35 points) pour mener à la mi-temps (51-50), puis maintenir leur équipe dans la partie.
Dallas a fini par être usé par la défense féroce des Celtics, pourtant privés du pivot letton Kristaps Porzingis, blessé à la jambe gauche (lésion au niveau du rétinaculum patellaire médial entraînant une luxation du tendon tibial postérieur) lors du match 2 et déclaré inapte juste avant la rencontre.
Interrogé sur la victoire finale quasi certaine, Mazzulla a assuré que Boston allait « coller à ce qu’on fait depuis le début » vendredi lors du match 4. « Il faut anticiper l’inattendu, avec cet état d’esprit, comprendre que nous sommes vulnérables, pour continuer à se battre. »
AFP