Trinity Metals est née en 2022 et regroupe trois mines d’étain et de tungstène au Rwanda. La société a obtenu une subvention du gouvernement américain qui cherche à contester la domination chinoise dans le secteur minier africain.
La compagnie minière Trinity Metals a obtenu une subvention de 3,86 millions de dollars auprès de l’International Development Finance Corporation (DFC). La banque de développement des États-Unis entend ainsi soutenir des projets à impact social et environnemental sur les mines d’étain et de tungstène de Trinity au Rwanda.
Une partie des fonds sera utilisée pour des études entrant dans le cadre de la mise à jour des évaluations d’impact environnemental et social pour toutes les mines de Trinity.
La compagnie mettra aussi en place un programme de développement des compétences des employés, un plan de développement intégré pour toutes les concessions minières et un plan de réhabilitation des résidus et des cours d’eau.
« La DFC est heureuse de soutenir un projet d’un tel impact qui s’aligne sur notre priorité de construire des chaînes d’approvisionnement en minerais critiques plus diversifiées, résilientes et durables et de soutenir le développement économique en Afrique », a commenté David Hester, directeur général de l’assistance technique de la banque américaine.
Rappelons que Trinity Metals exploite les deux plus grandes mines d’étain du Rwanda, Rutongo et Musha, ainsi que la mine Nyakabingo, présentée comme la plus grande mine de tungstène d’Afrique.
L’octroi de cette subvention de la DFC s’inscrit dans une tendance à la hausse des investissements américains dans le secteur minier africain.
Décidé à contester la domination chinoise sur le continent, Washington a octroyé ces derniers mois des prêts et subventions à des sociétés exploitant notamment du graphite et du cuivre, indispensables pour la transition énergétique.
Plus tôt en juin 2024, le gouvernement américain a ainsi débloqué 2 millions de dollars pour une usine congolaise de transformation de cuivre et de cobalt.
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