Le premier ministre était ce vendredi aux côtés de la candidate Astrid Panosyan-Bouvet dans le 17e arrondissement de Paris, pour cette dernière journée de mobilisation avant le second tour des élections législatives.
«Oh, c’est une campagne vous savez, c’est normal.» Gabriel Attal a tout de même dû connaitre meilleur démarrage pour une journée de campagne. Quelques jours après avoir été pris à partie par un jeune homme de 22 ans, le premier ministre a fait face vendredi aux hués.
«Il y a des projets différents qui s’affrontent et ensuite les électeurs décident», a tempéré le premier ministre dans une ambiance électrique.
Plus tard dans la matinée, lors d’un point presse, une journaliste interroge Gabriel Attal, accompagné alors de Rachida Dati: «Quand vous êtes arrivé au marché tout à l’heure, vous avez été hué par une centaine de militants Les Républicains. Est-ce que vous souhaitez commenter Madame Dati?»
«Aujourd’hui, évidemment, tout se polarise, tout se tend», a répondu la ministre de la Culture, «on appelle évidemment à la responsabilité, mais aussi à l’apaisement.»
L’ancienne membre des Républicains a rappelé les réformes et projets de loi votés avec les députés LR lors des derniers mois. «Vous savez très bien que dans ma famille politique tout le monde a souhaité évidemment être en responsabilité», a assuré la ministre de la Culture ajoutant «ma famille politique se reconstruira après le 8 juillet».
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